La Corée du Nord promet d'être "plus offensive" face à Washington et Séoul

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La Corée du Nord a affirmé samedi qu'elle serait "plus offensive" face à Washington et Séoul, au lendemain d'un test de missile balistique dénoncé par ces derniers.
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"Nous allons agir de manière plus offensive contre les menaces ennemies", a déclaré le ministre de la Défense nord-coréen No Kwang Chol, cité par l'agence de presse d'Etat KCNA.

Le responsable a accusé Washington de se montrer "effronté dans ses manoeuvres militaires visant à menacer la sécurité" de son pays, estimant que les Etats-Unis faisaient "grimper intentionnellement la tension politique et militaire dans la région".

Il a également fustigé l'arrivée du porte-avions à propulsion nucléaire américain USS George Washington mercredi au port sud-coréen de Busan. Séoul a invoqué des raisons logistiques et le repos des marins.

Les déclarations du ministre nord-coréen de samedi, ainsi que le test de missile balistique de la veille, interviennent un peu plus d'une semaine après la visite en Corée du Sud de Donald Trump, dans le cadre d'une tournée en Asie.

Septième essai nucléaire ?

Le président américain avait ouvert la porte à une entrevue avec le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un, qu'il a rencontré trois fois au cours de son premier mandat.

Ce possible sommet n'a pas eu lieu, Donald Trump se disant "trop occupé", tandis que Pyongyang n'avait pas réagi.

Durant sa visite, le républicain a en revanche fait un geste considérable envers son allié sud-coréen en lui donnant l'autorisation de construire un sous-marin à propulsion nucléaire, ce qui ferait du pays l'un des rares à en posséder.

Quelques jours plus tard, le ministre de la Défense des Etats-Unis, Pete Hegseth, s'est rendu à la frontière intercoréenne avec son homologue du Sud et y a réaffirmé les liens bilatéraux.

Les analystes s'attendent à ce que l'accord sur ces sous-marins provoque une réaction agressive de Pyongyang.

Des parlementaires sud-coréens, informés par le renseignement, ont prévenu cette semaine que la Corée du Nord semblait prête à mener rapidement son septième essai nucléaire, si Kim Jong-un donnait son feu vert.

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