Dans une vidéo publiée fin août, l'influenceur, qui était alors suivi par 60.000 personnes sur le réseau social, avait indiqué avoir outrepassé les 20 refus exprimés par sa copine d'avoir une relation sexuelle avec lui.
"Une enquête pour apologie de crime ou de délit a été ouverte dès réception le 25 août dernier d’un article 40 transmis par le doyen de la Faculté des Sciences juridiques, politiques et sociales de Lille", où le jeune homme étudie, a indiqué le parquet sollicité par l'AFP.
L'article 40 du code de procédure pénale oblige "tout officier public qui, dans l'exercice de ses fonctions, acquiert la connaissance d'un crime ou d'un délit" à saisir "sans délai" la justice.
"Banni" de TikTok mercredi matin
Un peu plus tôt dans la journée mardi, la ministre déléguée chargée de l'Egalité entre les femmes et les hommes Aurore Bergé avait annoncé avoir procédé à un nouveau signalement "suite aux propos répétés de Paffman".
"Il faut mettre un terme à la culture du viol. La loi a changé, la culture doit changer", a-t-elle écrit sur X, réagissant à l'émission Sept à Huit diffusé dimanche et consacrée à l'étudiant de 22 ans.
Encore actif mardi, son compte apparaissait comme "banni" de TikTok mercredi matin.
L'apologie de viol est passible de cinq ans de prison et de 45 000 euros d'amende.
