"C'était la seule décision raisonnable, car il est en l'état inacceptable", a estimé sur X la ministre, qui a régulièrement affiché son hostilité à l'accord, en raison des craintes de répercussions négatives pour l'agriculture française.
Négocié depuis plus de 25 ans, ce traité de libre-échange devait être paraphé samedi, mais l'échéance a été repoussée à l'issue d'un sommet européen jeudi, la Commission européenne n'ayant pas eu l'aval de plusieurs pays, dont la France et l'Italie.
À l'issue du sommet, Emmanuel Macron a demandé que le texte "change de nature", avec davantage de garanties pour les agriculteurs.
Il a réclamé en parallèle "le maintien des revenus de nos agriculteurs dans la future" politique agricole commune (PAC). Le président français n'exclut pas d'accepter l'accord en janvier, mais il est "trop tôt pour le dire".
"C'est une avancée mais pas une victoire : la France restera pleinement mobilisée pour défendre ses agriculteurs et ses filières. Notamment, nous travaillons sur des mesures concrètes: la clause de sauvegarde, les mesures miroirs et le renforcement des contrôles. Je le répète: ces mesures sont indispensables et ce travail doit être finalisé", a ajouté pour sa part Annie Genevard sur X.








