Les personnes infectées sont "deux hommes nés respectivement en 1985 et en 1981, originaires de la capitale Skopje, et ne sont pas connectées", a déclaré lors d'une conférence de presse la directrice de l'Institut, Marija Andonovska.
La secrétaire d'Etat à la Santé Jovica Andovski a appelé les citoyens à "ne pas paniquer", rappelant que cette maladie n'était pas inconnue et qu'il existait un protocole pour la traiter.
Nouveau variant du mpox : quels sont les risques ?
De la même famille que la variole
Le Mpox, causé par un virus de la même famille que celui de la variole, se manifeste principalement par une forte fièvre et l'apparition de lésions cutanées, dites vésicules.
Identifiée pour la première fois en République démocratique du Congo (RDC) en 1970, la maladie est longtemps restée circonscrite à une dizaine de pays africains.
Elle a deux sous-types, clade 1 et clade 2. Le virus, longtemps endémique en Afrique centrale, a traversé les frontières en mai 2022 lorsque le clade 2 s'est propagé à travers le monde, affectant principalement les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes.
L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a déclenché son plus haut niveau d'alerte en 2024 pour cette épidémie.
Selon les données disponibles, entre 0,1 % et 10 % des personnes atteintes de Mpox sont décédées - les taux de mortalité pouvant varier selon les accès aux soins de santé ou encore une immunodépression.
Mpox : le feu vert de l'OMS au vaccin va permettre d'accélerer sa diffusion