Femmes scientifiques: cinq chercheuses couronnées par le prix l'Oréal-Unesco

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Le 27e prix international L'Oréal-Unesco "Pour les femmes et la science" a été décerné lundi à cinq chercheuses travaillant sur les énergies vertes, la qualité de l'air, la sécurité des données ou la compréhension des lois de l'Univers.
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Ce prix prestigieux, qui récompense chaque année des scientifiques venues de cinq régions du monde, vise à "donner de l'autonomie et promouvoir les femmes dans les sciences", indiquent La Fondation L'Oréal et l'Unesco dans un communiqué commun. Sur les 137 lauréates du prix depuis sa création, 7 ont obtenu un prix Nobel scientifique.

Aujourd'hui, les femmes ne représentent qu'un peu plus d'un chercheur sur trois dans le monde, selon des données de l'Unesco. "Elle n'occupent que le quart des postes scientifiques de haut niveau en Europe et seuls 4% des prix Nobel scientifiques ont récompensé des femmes", souligne le dossier de presse.

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Présentation des lauréates

La lauréate pour l'Amérique du Nord, la professeure Barbara Finlayson-Pitts (Université de Californie), est récompensée pour "ses recherches fondamentales ayant bouleversé notre compréhension de la formation de la pollution atmosphérique". 

Priscilla Baker, professeure de chimie à l'Université du Cap (Afrique du Sud) et lauréate pour l'Afrique et les mondes arabes, a contribué au développement de micro-capteurs électrochimiques hautement sensibles, permettant de détecter les substances polluantes de l'environnement.

La lauréate pour l'Asie et le Pacifique, Xiaoyun Wang, professeure à l'Université Tsinghua (Chine) a "révolutionné la cryptographie et leurs mathématiques", conduisant à l'invention des méthodes de cryptage aujourd'hui utilisées pour les cartes bancaires, les mots de passe informatiques et le e-commerce. 

Claudia Felser, professeure en physico-chimie des matériaux solides à Dresde (Allemagne) reçoit le prix pour l'Europe pour avoir contribué à la découverte et à la création de "nouveaux matériaux magnétiques prometteurs pour les futures technologies d'énergie verte".

Pour l'Amérique latine et les Caraïbes, la distinction revient à María Teresa Dova, professeure au département de Physique de l'Université de La Plata (Argentine), qui a "radicalement transformé la compréhension de la physique des hautes énergies".

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