Jugé début avril, le coach italien, qui s'est défendu d'avoir voulu frauder, ne sera toutefois pas incarcéré, sa peine étant inférieure à deux ans de prison. Il a été condamné pour cette fraude fiscale commise en 2014, mais en revanche été blanchi d'accusations similaires portant sur 2015.
Les juges considèrent que M. Ancelotti avait "une connaissance claire de ses obligations fiscales découlant de sa résidence fiscale en Espagne au cours de l'exercice 2014", et qu'il y a donc eu "une volonté consciente de contourner le paiement des impôts", peut-on lire dans la décision judiciaire.
Le parquet avait requis une peine de quatre ans et neuf mois de prison pour l'actuel sélectionneur de l'équipe du Brésil, estimant qu'il avait caché au fisc le fait d'avoir touché plus d'un million d'euros de droits à l'image en 2014 et 2015, lors de sa première période en tant qu'entraîneur du Real Madrid (2013-2015), équipe dans laquelle il a fait son retour en 2021 (jusqu'en 2025).
Peine aménagée
L'entraîneur avait assuré lors de son procès au printemps qu'il avait convenu de percevoir six millions d'euros net par saison et que c'était le club qui lui avait proposé de percevoir 15% de ce montant en droits à l'image, avec une fiscalité différente.
Il a toujours affirmé ignorer qu'il faisait quelque chose qui "n'était pas correct".
"Tous les joueurs l'avaient, Mourinho avait cela", a-t-il indiqué à propos de l'un de ses prédécesseurs sur le banc du Real Madrid, José Mourinho, qui a également fini par être condamné à un an de prison avec sursis après avoir plaidé coupable de fraude fiscale en 2019.
En l'absence d'antécédents pénaux et la peine étant inférieure à deux ans, Carlo Ancelotti, qui ne réside plus en Espagne, n'ira pas en prison et verra sa peine aménagée.