Tortures lors d'un home-jacking dans le Calvados: 4 personnes mises en examen

Crédit : HJBC / Adobe Stock
Quatre personnes ont été mises en examen pour des faits de séquestration avec acte de torture commis lors d'un home-jacking nocturne en mai dernier, dans un village du Calvados, a annoncé vendredi le parquet de Caen.
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Selon Ouest-France, qui avait révélé leur interpellation par les gendarmes en région parisienne, il s'agit de quatre hommes âgés de 18 à 28 ans qui avaient notamment tenté de couper un orteil à un enfant de 4 ans lors de leur intrusion, s'en prenant également à sa mère.

"Dans la nuit du 16 au 17 mai 2025, quatre membres d'une famille ont été séquestrés, violentés et torturés à leur domicile" de Moutiers-en-Cinglais (Calvados) "afin de les contraindre à remettre une forte somme d'argent", écrit dans un communiqué le procureur de la République adjoint de Caen, Philippe Leonardo.

Les victimes ont expliqué avoir été agressées de nuit par plusieurs individus encagoulés et gantés. "Ceux-ci les auraient entravées et bâillonnées puis auraient commis des violences, notamment en tentant de sectionner un doigt et un orteil à deux des membres de la famille", souligne le magistrat.

Recherche d'éventuels complices

Les gendarmes de la section de recherches de Caen et de la brigade de recherches de Potigny ont réussi à identifier plusieurs individus pouvant être impliqués dans ces faits.

Ces quatre individus, tous majeurs, ont été interpellés en région parisienne le 29 juillet et placés en garde à vue. 

Ils ont été mis en examen jeudi, "notamment des chefs de vol avec arme en bande organisée et d'arrestation, enlèvement, séquestration avec acte de torture ou de barbarie commis en bande organisée", précise Philippe Leonardo.

Trois d'entre eux ont été placés en détention provisoire, et le dernier sous contrôle judiciaire, conformément aux réquisitions du parquet de Caen.

L'instruction va se poursuivre notamment afin d'identifier d'éventuels complices et de mener des investigations sur la personnalité des mis en examen, conclut le communiqué.

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