Trois nouveaux cas d'intoxications alimentaires dans l'Aisne, 14 au total

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Trois nouveaux cas d'intoxications alimentaires d'enfants ont été recensés samedi, a annoncé la préfecture de l'Aisne, portant à 14 le nombre total d'enfants pris en charge depuis le 12 juin, dont une fille de 12 ans décédée lundi.
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Tous ces enfants, dont une majorité vivent dans l'agglomération de Saint-Quentin, ont été victimes de problèmes digestifs sévères avec diarrhées glairo-sanglantes, selon la préfecture. 

Parmi eux, huit ont développé un grave problème rénal, appelé syndrome hémolytique et urémique (SHU), dont deux parmi les nouveaux cas enregistrés samedi.

"Quatre enfants ont pu quitter l'hôpital et regagner leur domicile" et tous les enfants touchés "font l'objet d'un suivi médical continu", ajoute la préfecture dans un communiqué.

Des boucheries fermées préventivement

Les services de l'Etat, dont la préfecture et l'Agence régionale de santé, "poursuivent leurs investigations pour trouver l'origine de la contamination", selon le communiqué.

Vendredi, elle a annoncé que des prélèvement avaient été effectués dans quatre boucheries de Saint-Quentin, toutes fermées préventivement. Les résultats, du moins concernant les deux premières boucheries, devraient être connus en tout début de semaine prochaine.

Cependant ces quatre boucheries n'ont pas de fournisseur commun, selon un porte-parole de la préfecture de l'Aisne interrogé par l'AFP, ce qui risque de compliquer la recherche de l'origine de la contamination.

Des prélèvement ont aussi été effectués au sein du rayon boucherie d'un supermarché, lui aussi fermé préventiment, a précisé samedi la préfecture.

Maladie infectieuse rare, "le plus souvent d'origine alimentaire", le SHU survient dans la plupart des cas comme complication d'une intoxication à une bactérie de la famille des Escherichia coli (E. coli). Elle touche 100 à 165 enfants en France chaque année, selon Santé publique France.

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