Une gendarme a fait usage de son arme à feu dans la soirée de mercredi au domicile du sexagénaire.
Des ambulanciers étaient intervenus précédemment pour "la mise en œuvre d'une hospitalisation sous contrainte" d'un homme à la suite d'un conflit de voisinage, détaille Véronique Denizot, procureure de la République de Saint-Denis, dans un communiqué.
L'homme "présentant d'importants problèmes psychiatriques anciens" a menacé des professionnels de santé avec un couteau à son domicile, relate la magistrate.
"Plusieurs sommations"
Les gendarmes ont été dépêchés sur place et sont entrés dans le logement "après que la porte a été ouverte par la force", explique le parquet.
Les gendarmes "auraient été victimes de menaces avec arme", et, "après plusieurs sommations effectuées" et "usage du pistolet à impulsion électrique", l'une des militaires a "fait usage de son arme à une reprise, blessant la personne menaçante", poursuit la procureure.
Le décès de l'homme a été "constaté après quelques instants malgré les soins apportés", précise-t-elle.
L'autopsie effectuée "confirme une seule blessure, à l'origine du décès", indique le parquet.
Une enquête pour "menaces de mort matérialisées par une arme et violence avec arme sans ITT" à l'encontre des ambulanciers et des gendarmes de Sainte-Rose et une autre "pour violence avec arme ayant entraîné la mort sans intention de la donner" ont été ouvertes.
Selon une source proche du dossier, l'Inspection générale de la gendarmerie nationale (IGGN) n'est pas saisie "mais la situation peut évoluer si les faits le nécessitent".








