"L'armée a identifié l'individu près de la Ligne de démarcation militaire et a procédé à un suivi et à une surveillance", a déclaré l'état-major interarmées sud-coréen dans un communiqué.
Elle a ensuite "mené avec succès une opération de guidage standard pour assurer la capture de l'individu", ajoute le document.
L'opération a duré environ 20 heures, selon Séoul. L'homme a été détecté pour la première fois par un dispositif de surveillance militaire sud-coréen entre 03h et 04h du matin tôt jeudi.
L'armée a mobilisé un nombre considérable de soldats et s'est déroulée dans une zone difficile à parcourir, en raison d'une végétation dense et de la possible présence de mines.
Des franchissements extrêmement rares
Les "autorités compétentes" vont également enquêter sur les circonstances des faits qui se sont produits dans le centre-ouest de la DMZ, a précisé l'armée.
Les Nord-Coréens qui arrivent au Sud sont généralement remis aux services de renseignement de Séoul pour enquête.
La grande majorité des défections vers le Sud ont lieu via la Chine et un ou plusieurs pays tiers. Les franchissements de la DMZ, une zone-tampon de 4 km de large entre les deux Corée, lourdement surveillée et infestée de mines, sont extrêmement rares.
En avril, l'armée sud-coréenne avait tiré des coups de semonce après une incursion de son côté de la frontière d'une dizaine de soldats nord-coréens, qui avaient battu en retraite.
En mai, la Corée du Sud avait recueilli quatre Nord-Coréens dont l'embarcation avait dérivé dans ses eaux territoriales, de façon a priori accidentelle, en mer du Japon.
Plus de 34.000 Nord-Coréens ont fui vers le Sud depuis la guerre de Corée (1950-1953).
Lors de son discours d'investiture en juin, le nouveau président sud-coréen de centre gauche, Lee Jae-myung, a dit vouloir tendre la main à la Corée du Nord, contrastant avec la ligne dure de son prédécesseur destitué, Yoon Suk Yeol.