4 jours avec Tsew The Kid à Madagascar
À l'âge de 5 ans, il a quitté Madagascar. Aujourd'hui, il a 26 ans et déjà une belle carrière de rappeur. On a passé 4 jours avec Tsew The Kid sur l’île de son enfance.
“A Madagascar, la musique est omniprésente dans notre culture”
Brut a suivi pendant 4 jours l’artiste Tsew The Kid, de son vrai nom Tsiry Ralaiarisedy, sur son île natale, Madagascar. En 2001, l’artiste quitte l’île avec sa famille alors qu’il est âgé de 5 ans. Il rejoint la France. Il ne retournera pas sur l’île avant 2019. Tsew The Kid nous a emmené à Antananarivo, la capitale, dans son ancienne école maternelle, dans la maison de son enfance à Andohanimandroseza, sur les hauteurs de Tana, un lieu qu’il apprécie particulièrement. Tsew The Kid a également organisé un concert improvisé et a enregistré une chanson dans l’orphelinat de sa tante, l’orphelinat Saint-Paul, avec les enfants qui y habitent et y jouent plusieurs instruments de musique.
L’indépendance de Madagascar selon Robin Campillo
“J'ai grandi dans une famille chrétienne. Le gospel, c'est hyper présent dans ma famille. Et j'ai moi-même été dans une chorale gospel. La première fois que j'étais en studio, c'était à Mada. J'étais petit comme ça, et il y a une photo où j'ai un gros casque, et on avait enregistré une chanson, justement, pour l'église, un truc gospel” se souvient Tsew The Kid. Il ajoute : “Ici, la musique, c'est omniprésent dans notre culture. Il y a pas une famille où il y a pas un instrument ou des facilités à chanter. Tu regardes, même dans la rue, quand tu te balades, il y a tout le temps de la musique. Et ça, c'est un truc que j'aimerais que les gens sachent. Culturellement, c'est un pays qui est hyper riche”.
3 merveilles à découvrir à Madagascar
A 12 ans, son grand cousin commence à rapper. “Et je sais pas, j'avais envie de faire pareil que lui, d’être plus fort que lui. Du coup, c'est comme ça que j'ai commencé à écrire des textes, puis après, ça s'est affiné avec le temps. Je faisais ça tout seul dans mon garage. Je faisais mes mix, j'enregistrais tout seul. Puis, de fil en aiguille, en fait, ça a commencé à prendre” commente le chanteur d’origine malgache. “Mon rêve, c'est, à 40 ans, de pouvoir continuer à vivre de la musique. Et d'être tranquille. La musique m'a apporté une certaine liberté, et je m'accroche à cette liberté. La musique donne vraiment un sens à ma vie. Je le fais vraiment avec le coeur pour aider les gens et pour toucher les coeurs”.
“A Madagascar, la musique est omniprésente dans notre culture”
Brut a suivi pendant 4 jours l’artiste Tsew The Kid, de son vrai nom Tsiry Ralaiarisedy, sur son île natale, Madagascar. En 2001, l’artiste quitte l’île avec sa famille alors qu’il est âgé de 5 ans. Il rejoint la France. Il ne retournera pas sur l’île avant 2019. Tsew The Kid nous a emmené à Antananarivo, la capitale, dans son ancienne école maternelle, dans la maison de son enfance à Andohanimandroseza, sur les hauteurs de Tana, un lieu qu’il apprécie particulièrement. Tsew The Kid a également organisé un concert improvisé et a enregistré une chanson dans l’orphelinat de sa tante, l’orphelinat Saint-Paul, avec les enfants qui y habitent et y jouent plusieurs instruments de musique.
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“J'ai grandi dans une famille chrétienne. Le gospel, c'est hyper présent dans ma famille. Et j'ai moi-même été dans une chorale gospel. La première fois que j'étais en studio, c'était à Mada. J'étais petit comme ça, et il y a une photo où j'ai un gros casque, et on avait enregistré une chanson, justement, pour l'église, un truc gospel” se souvient Tsew The Kid. Il ajoute : “Ici, la musique, c'est omniprésent dans notre culture. Il y a pas une famille où il y a pas un instrument ou des facilités à chanter. Tu regardes, même dans la rue, quand tu te balades, il y a tout le temps de la musique. Et ça, c'est un truc que j'aimerais que les gens sachent. Culturellement, c'est un pays qui est hyper riche”.
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A 12 ans, son grand cousin commence à rapper. “Et je sais pas, j'avais envie de faire pareil que lui, d’être plus fort que lui. Du coup, c'est comme ça que j'ai commencé à écrire des textes, puis après, ça s'est affiné avec le temps. Je faisais ça tout seul dans mon garage. Je faisais mes mix, j'enregistrais tout seul. Puis, de fil en aiguille, en fait, ça a commencé à prendre” commente le chanteur d’origine malgache. “Mon rêve, c'est, à 40 ans, de pouvoir continuer à vivre de la musique. Et d'être tranquille. La musique m'a apporté une certaine liberté, et je m'accroche à cette liberté. La musique donne vraiment un sens à ma vie. Je le fais vraiment avec le coeur pour aider les gens et pour toucher les coeurs”.