Ils amènent la fête sur les petites îles de Bretagne
"On n'a pas de cinéma, on n'a pas de théâtre, on n'a rien." Pendant 15 jours, ils sont passés d'île en île à bord d'une goélette pour y amener la fête aux habitants. Le temps d'un week-end, Brut a embarqué à bord de la Neire Maôve sur la première tournée des îles du Ponant. #BrutenBretagne 4/4
“On n’a pas de cinéma, on n’a pas de théâtre, on n’a rien !”
“La Tournée des îles, c’est un concept sur le papier qui est assez simple. L’idée, c’est de convoyer une même équipe artistique d’île en île à bord d’un vieux gréement” explique Manon, cofondatrice d’Inizi avant d’ajouter : “On passe un jour en mer dans le bateau, puis un jour ou deux à terre pendant lesquels on organise un concert, des rencontres avec les scolaires, des rencontres avec les habitants. On est très émus de pouvoir enfin le lancer aujourd’hui en 2023.” Ce matin, elle et son équipe, parties de Chausey, débarquent sur l’île de Bréhat en Bretagne. “On doit faire 8 îles et 8 navigations en à peine 15 jours” indique la jeune femme, qui a passé toutes les vacances de son enfance sur l’île de Sein. Le choix de se déplacer en bateau est un choix “écolo” mais également une manière de “valoriser un patrimoine maritime qui nous est cher” précise Manon.
La langue bretonne en voie de disparition
“Les îles, c’est un peu des circuits fermés. Alors, ça a des gros avantages, on se connaît tous, on s’aime tous, on vit tous ensemble, mais c'est comme une famille, au bout d’un moment, on se marche dessus. Et du coup, c’est sympa qu’il y ait de temps en temps un peu d’ailleurs” déclare Charlotte, co-présidente d’Inizi et habitante de l’île bretonne de Bréhat. “Ce qu’on ne voulait absolument pas, c’était d’arriver comme des gros bourrins, des colonisateurs culturels, c’est pas du tout l’idée. L’idée, c’est de faire à chaque fois ensemble avant tout” tient à préciser Manon. “C’est énorme, on en parle depuis tant d’années” précise Tangi, cofondateur d’Inizi.
Visite d'un gîte écologique en Bretagne
Les habitants de l’île bretonne de Bréhat ont l’air conquis. “Faut qu’elles vivent, ces îles, sinon, elles vont mourir, elles meurent. Y a plus que des maisons secondaires, personne qui veut y habiter” explique l’un d’entre eux. “Même sur une île de la taille de Chausey, les gens vivent quelquefois sans se croiser, sans se rencontrer, donc ça peut être l’occasion de tisser du lien” ajoute un autre. “Superbe initiative et splendide spectacle ! Merci de nous avoir fait voyager avec vous. La culture, comme ça, sur les îles, hors saison, pour les îliens, c’est vraiment très appréciable. Ça permet de ne pas être enclavé sur notre île, en fait, parce qu’on ne peut pas sortir le soir : y a pas de cinéma, y a pas de salle de concert à proprement dit. Et donc, c’est la culture qui vient à nous et c’est vraiment appréciable pour ceux qui vivent sur les îles” conclut un autre habitant de Bréhat en Bretagne.
Lutter contre le gaspillage alimentaire : le but de Karim
“On n’a pas de cinéma, on n’a pas de théâtre, on n’a rien !”
“La Tournée des îles, c’est un concept sur le papier qui est assez simple. L’idée, c’est de convoyer une même équipe artistique d’île en île à bord d’un vieux gréement” explique Manon, cofondatrice d’Inizi avant d’ajouter : “On passe un jour en mer dans le bateau, puis un jour ou deux à terre pendant lesquels on organise un concert, des rencontres avec les scolaires, des rencontres avec les habitants. On est très émus de pouvoir enfin le lancer aujourd’hui en 2023.” Ce matin, elle et son équipe, parties de Chausey, débarquent sur l’île de Bréhat en Bretagne. “On doit faire 8 îles et 8 navigations en à peine 15 jours” indique la jeune femme, qui a passé toutes les vacances de son enfance sur l’île de Sein. Le choix de se déplacer en bateau est un choix “écolo” mais également une manière de “valoriser un patrimoine maritime qui nous est cher” précise Manon.
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“Les îles, c’est un peu des circuits fermés. Alors, ça a des gros avantages, on se connaît tous, on s’aime tous, on vit tous ensemble, mais c'est comme une famille, au bout d’un moment, on se marche dessus. Et du coup, c’est sympa qu’il y ait de temps en temps un peu d’ailleurs” déclare Charlotte, co-présidente d’Inizi et habitante de l’île bretonne de Bréhat. “Ce qu’on ne voulait absolument pas, c’était d’arriver comme des gros bourrins, des colonisateurs culturels, c’est pas du tout l’idée. L’idée, c’est de faire à chaque fois ensemble avant tout” tient à préciser Manon. “C’est énorme, on en parle depuis tant d’années” précise Tangi, cofondateur d’Inizi.
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