Jean-Pascal Zadi revient sur ses galères

Au Festival de Cannes 2022, pour sa première montée des marches, Jean-Pascal Zadi parle de ses galères de parcours avec Jason Divengele.

“Je me suis jamais dit que j’allais abandonner”


“Quand j’ai fait le film Cramé en 2008, je savais où je voulais aller mais je n’arrivais rien qui me montrait que j’allais y arriver”. A l’affiche des films Coupez ! de Michel Hazanavicius et Fumer fait tousser de Quentin Dupieux au Festival de Cannes, l’acteur et réalisateur Jean-Pascal Zadi revient sur les galères rencontrées en début de carrière entre 2005 et 2013, avant de finalement rencontrer le succès. Il est diplômé d’un BTS. Sa mère veut qu’il ait un emploi stade et qu’il soit salarié dans une banque. Mais ce qui l’anime véritablement, c’est la passion qu’il voue à “l’image” : “C’est presque de la folie, t’as pas d’oseille et tu te concentres sur un truc qui n’existe pas. Mais tu te dis : ‘il faut que je le fasse’”.
Brut a suivi Jean-Pascal Zadi lors de sa première montée des marches à Cannes


En 2008, il réalise et produit le film Cramé avec très peu de budget. Son objectif : se prouver qu’il est capable de réaliser un film. Cinq ans plus tard, il intègre l’équipe du Before de Canal+, “un vrai déclic” pour lui : “Quand j’arrive chez Canal+ je me rends compte que grand, renoi qui vient de milieu populaire, c’est ma force”. Cette année, il monte les marches pour la première fois. Là où il est aujourd’hui, il le doit à sa passion, son travail et à sa pugnacité : “J’aime ce que je fais. La vie, c’est un combat. Il faut se battre pour avoir les choses. Si tu veux que ça se passe bien, il faut continuer à travailler, à faire des propositions originales. A chaque projet, je travaille comme si c’était le dernier”.
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Brut.