La Mad Jacques, une course d'auto-stop à travers la France

Un concours d'auto-stop. 2500 participants et autant de pouces levés. Un objectif : arriver dans la Creuse. 👍

La Mad Jacques, une course d'auto-stop à travers la France


Un concours d'auto-stop. 2500 participants et autant de pouces levés. Un objectif : arriver dans la Creuse pour assister à un festival de musique. Brut a suivi Lucie pendant toute la course.


Cette course en stop s'appelle la Mad Jacques. Elle emmène les participants dans le fin fond de la Creuse. Le départ de la Mad Jacques est lancé un peu après 8 h, à Pantin, en région parisienne, à 339 kilomètres de Cheniers. L’objectif de la Mad Jacques : arriver avant les 2500 autres participants. La stratégie de Lucie, l’une des participantes à la Mad Jacques, est de prendre les transports en commun jusqu’à une Porte parisienne. Cette année, elle a choisi la Porte de Bagnolet.


Une fois arrivée Porte de Bagnolet, Lucie choisit un feu où se positionner. Pour arriver à faire de l’auto-stop, il faut être stratégique : « Au feu, tu as 3 minutes 30 et il faut le temps de les convaincre et le temps de monter dans la voiture » explique Lucie, une participante à la Mad Jacques. Une fois montée dans une voiture, Lucie essaye de négocier un peu avec le conducteur pour qu’il la dépose à un endroit pratique.


Il est presque 11 h lorsque Lucie, participante à la Mad Jacques, arrive à monter dans une deuxième voiture. Elle est alors toujours à 310 kilomètres de Cheniers. Mais Lucie a de l’expérience en ce qui concerne l’auto-stop : elle en a déjà fait de nombreuses fois, en Europe surtout, mais aussi un peu en Amérique du Sud. « Je n'ai jamais eu de galères » lance Lucie, participante à la Mad Jacques.


« Si vous voyez que vous galérez un petit peu, vous changez de spot, vous allez au rond-point d'avant, d'après, au feu d'avant, d'après. Il y a aussi une part de chance, mais les gens sont plutôt cools, il faut y aller, il faut oser leur parler et c'est facile quand on a un contact avec eux. C'est pour ça que c'est plus facile à des endroits où ils sont arrêtés. Soit en station-service, soit au niveau des feux » décrit Lucie, participante à la Mad Jacques.


Pour Lucie, participante à la Mad Jacques, faire de l’auto-stop est plein d’avantages. L’auto-stop permet par exemple de rencontrer « plein de gens et des gens que tu n'aurais pas du tout l'occasion de rencontrer dans ta vie, dans ton quotidien. Typiquement, on vient d'être pris en stop par Rémy Boullé, un champion paralympique de kayak » raconte Lucie.


À 13 h passées, Lucie, participante à la Mad Jacques est à 198 kilomètres de Cheniers. De nombreux binômes d’auto-stoppeurs l’ont rejointe et il est donc temps pour Lucie de réfléchir à sa stratégie : « Je me demande si ça ne vaudrait pas le coup de faire un petit détour vers Blois » lance Lucie.


Le concours d’auto-stop se passe plutôt bien jusqu’à 17 h, alors qu’il ne reste à Lucie plus que 90 kilomètres avant de rejoindre Cheniers. « Là, on est perdus, il n'y a pas de passage, c'est vraiment la lose » lance Lucie, participante à la Mad Jacques. Mais elle ne perd pas espoir et c’est finalement à 20 h 30 que Lucie, participante à la Mad Jacques, arrive enfin à Cheniers. C’est la fin de la Mad Jacques, l’heure de l’apéro et le début du festival : « C'était trop chouette, on a rencontré trop de gens. On a eu des paillettes gratos, on est montés à 6 dans 3 voitures au moins (…) On arrive pile pour le Ricard donc c'est parfait » conclut Lucie, participante à la Mad Jacques.


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Brut.