Avec Marion, programmatrice

Marion a un job de rêve, elle regarde tous les films pour décider ce qui passera au cinéma. Elle est programmatrice des salles de cinéma chez UGC. Projections, analyses des chiffres... Elle nous raconte son quotidien. Du 6 au 15 septembre, à l'occasion de la semaine “Aime & Découvre” d’UGC, dont Brut est partenaire, UGC vous donne rendez-vous pour découvrir 10 films en avant-première.

En quoi le métier de programmateur au cinéma consiste ?


Marion est programmatrice dans les salles de cinéma chez UGC. Son métier consiste à visionner des films pour ensuite décider de la future programmation dans les salles du cinéma. En fonction des films, l'équipe de programmation choisit également dans quelle salle tel ou tel film sera diffusé.

C'est mon métier : cascadeur


Chaque lundi, Marion étudie les chiffres de chaque film sélectionné pour décider de leur future programmation : continuer le film ou bien, le programmer si les résultats sont trop faibles. “À l'issue de cette programmation, on appelle les distributeurs parce qu'ils doivent être au courant, évidemment, de ce que l'on fait de leurs films. Donc nous communiquons ensuite, à l'issue de la programmation du lundi matin, tous nos programmes aux directeurs et directrices de salles, qui mettent en musique cette programmation et qui permettent que les spectateurs et spectatrices se rendent sur le site et tous les supports de presse découvrent les horaires pour la semaine à venir.”

Mon métier : la cyberdéfense


“Je dépensais tout mon argent des baby-sittings dans les films”


Par jour, Marion visionne trois films. Pour faire ce métier, elle explique qu’il faut être passionné et surtout, cinéphile et cinéphage. “Aimer le cinéma, aimer ressentir les émotions, avoir ses goûts et aussi élargir son univers pour être en mesure d'analyser tous les types de films. Et cinéphage : être en mesure de voir beaucoup de films à la suite, se souvenir des films et aimer ça.”

Son métier : animateur de dessins animés


Marion explique avoir eu la chance d’avoir à ses côtés, un frère cinéphile qui lui a fait visionner les plus grands classiques du cinéma, qui lui a ensuite donné envie de se projeter dans cet environnement et ce milieu. “Je dépensais tout mon argent des baby-sittings dans les films et à un moment, je me suis dit: ‘mais au lieu de dépenser de l'argent, pourquoi ne pas travailler dans un milieu où je pourrais regarder ces films’ ?” 

Les coulisses du métier de voix off


Elle s’inscrit alors à la Fémis et y passe deux années dans la filière distribution-exploitation puis intègre les équipes UGC en tant qu'assistante de programmation. Pour elle, le premier conseil pour exercer ce métier est de se nourrir de films. “Le cinéma, on parle de la famille du cinéma, on dit que c'est un petit milieu, mais justement, parce que c'est un petit milieu, les gens aussi qui y travaillent, les professionnels, sont très à l'écoute des nouveaux talents, de l'énergie aussi de la jeunesse qui est importante.”

Avec Camille, bouquiniste sur les quais de Seine


Le label UGC AIME & Découverte 


Les cinémas UGC possèdent leur label qui permet de signifier aux spectateurs quels films l'équipe de programmation leur conseille. “Nous proposons en avant-première ces films pour leur demander leur avis, savoir si le film leur plaît. Des films comme La Beauté du geste, qui est un film japonais que nous aimons beaucoup et que nous avons labellisé, sort dans un nombre de salles beaucoup plus restreint. Typiquement, le label UGC AIME & Découverte, c'est la sensibilité, la cinéphilie de l'équipe programmation. Nous sommes là aussi pour mettre en valeur à la fois les grandes combinaisons, les gros films et à la fois les plus petits films, plus confidentiels qui sont la rentrée du cinéma, au même titre que la rentrée littéraire.”

Faire découvrir l'astronomie, Stephen en a fait son métier

Ma liste

list-iconAjouter à ma liste
avatar
Brut.