Les chiffres du Covid décryptés
"C'est normal que des personnes tombent dans certains pièges statistiques." Pour Brut, Guillaume Rozier de CovidTracker analyse les chiffres du Covid-19.
Les chiffres du Covid décryptés
"C'est normal que des personnes tombent dans certains pièges statistiques." Pour Brut, Guillaume Rozier de CovidTracker analyse les chiffres du Covid-19.
“Il y a un chiffre que je trouve vraiment pas important et qui pourtant est beaucoup évoqué au quotidien, c'est le nombre de cas.”
Pour Guillaume Rozier, ce chiffre est particulièrement insignifiant. Son évolution dépend très fortement du taux de dépistage. Plus on cherche, plus on trouve. En bref, ce chiffre n'a de sens que s’il est inscrit dans un contexte , c'est-à-dire faire une moyenne sur une semaine, ce qui permet de lisser les irrégularités. “Il y a un chiffre que je trouve vraiment pas important et qui pourtant est beaucoup évoqué au quotidien, c'est le nombre de cas”, rappelle Guillaume Rozier.
“L’analyse des eaux usées est un indicateur précoce.”
D’autres indicateurs méritent une attention particulière. C’est notamment le cas de l’analyse des eaux usées. Guillaume Rozier souligne à ce propos qu’elle constitue “un indicateur précoce.” En effet, étant donné que le virus se retrouve dans les selles deux ou trois jours suivant la contamination, on peut, grâce à cette analyse, mesurer un changement de l'activité épidémique quelques jours avant un changement du nombre de cas détectés.
Pour l’interrogé, il reste cependant très difficile d'anticiper l'évolution de l'épidémie, surtout avec la vaccination. Il conclut : “Si on continue sur la même dynamique pendant plusieurs semaines, d'autres territoires pourraient être sous tension assez rapidement.”
Les chiffres du Covid décryptés
"C'est normal que des personnes tombent dans certains pièges statistiques." Pour Brut, Guillaume Rozier de CovidTracker analyse les chiffres du Covid-19.
“Il y a un chiffre que je trouve vraiment pas important et qui pourtant est beaucoup évoqué au quotidien, c'est le nombre de cas.”
Pour Guillaume Rozier, ce chiffre est particulièrement insignifiant. Son évolution dépend très fortement du taux de dépistage. Plus on cherche, plus on trouve. En bref, ce chiffre n'a de sens que s’il est inscrit dans un contexte , c'est-à-dire faire une moyenne sur une semaine, ce qui permet de lisser les irrégularités. “Il y a un chiffre que je trouve vraiment pas important et qui pourtant est beaucoup évoqué au quotidien, c'est le nombre de cas”, rappelle Guillaume Rozier.
“L’analyse des eaux usées est un indicateur précoce.”
D’autres indicateurs méritent une attention particulière. C’est notamment le cas de l’analyse des eaux usées. Guillaume Rozier souligne à ce propos qu’elle constitue “un indicateur précoce.” En effet, étant donné que le virus se retrouve dans les selles deux ou trois jours suivant la contamination, on peut, grâce à cette analyse, mesurer un changement de l'activité épidémique quelques jours avant un changement du nombre de cas détectés.
Pour l’interrogé, il reste cependant très difficile d'anticiper l'évolution de l'épidémie, surtout avec la vaccination. Il conclut : “Si on continue sur la même dynamique pendant plusieurs semaines, d'autres territoires pourraient être sous tension assez rapidement.”