[BRUT en RDC - Épisode 2] Dans un Centre de Traitement Ebola

"Deux semaines après la mort de mon enfant, sa maman vient de le rejoindre." Le virus Ebola continue de se propager en République Démocratique du Congo. Notre reporter Charles Villa a rencontré des malades dont Augustin, qui lutte toujours contre la maladie. [Brut consacre une série documentaire aux ravages du virus Ebola en RDC, épisode 2/3]

mon deuxième enfant Ebola a tué Deux semaines après la mort de mon enfant, sa maman vient de le rejoindre. Il ne reste plus que moi et mon fils aîné. est atteint de la maladie dans cet hôpital de la ville de Béni, en quarantaine située au nord-est de la République Démocratique du Congo. Tu es interné ici depuis quand ? Trois jours, Trois jours, hein ? Voilà. Tu netais pas interné seul, tu sais ? Madame est morte... Tu dois tout faire pour être guéri. Comme Augustin Walumbuka, tous les patients de l'hôpital sont accompagnés psychologue clinicien. Vous pouvez imaginer dans quelle situation ce monsieur se trouve. C'est ce que nous appelons, en psychologie, une situation de polytraumatisme. La dimension psychologique dans le traitement Ebola est très importante. C'est une maladie qui fait peur. Il y a des malades qui meurent rien que par cette émotion-là, cette peur-là, Prendre en charge cette angoisse de mort, c'est très important. On joue ce rôle-la, de le calmer, de les apaiser, de les soutenir. Donc, dès que le malade arrive, on le rassure, on lui explique comment se fait la prise en charge ici et ainsi de suite. annonce les mauvaises nouvelles, mais aussi les bonnes. Le docteur Balayulu Mamisa est où ? Mamisa, je t'ai amené une très bonne nouvelle ! une très bonne nouvelle! Merci papa! Tu vas sortir aujourd'hui. toutes les prescriptions. Tu as respecté Les résultats sont là. Tout ce qu'on t'a demandé, tu l'as respecté. Tu as mangé très à l'aise. Amen! C'est la joie ! Amen et amen! J'ai une bonne nouvelle pour toi, Claudine. Claudine, je te rassure, tu es guérie ! Merci ! Le dernier résultat des laboratoires est sorti négatif. Donc, c'est-à-dire que le virus est parti. Il n'y en a plus dans le sang. Merci, merci beaucoup! Merci beaucoup, merci beaucoup, merci beaucoup. Je suis très heureuse du travail des médecins. Je les remercie beaucoup. Que Dieu vous garde. Continuez à soigner les gens. Restez forts. Moi, je rentre chez moi. Je vous laisse pour continuer à faire le travail de Dieu. Et aussi, continuez à soigner les enfants. Il faut les guérir, il faut être solidaires. Depuis le début de l'épidémie à Béni, l'hôpital de l'ONG humanitaire ALIMA a pris en charge 113 patients atteints du virus Ebola. STOP 50 malades sont décédés, dont 21 enfants.


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Brut.