"En boîte le plat" : des plats à emporter dans du verre consigné

Des boîtes en verre pour remplacer les emballages jetables des plats à emporter. C'est le service que proposent ces Toulousains aux restaurateurs. Voilà comment En boîte le plat - par ETIC emballages tente de réintroduire la consigne.

« En boîte le plat » : des plats à emporter dans du verre consigné


Des boîtes en verre pour remplacer les emballages jetables des plats à emporter. C'est le service que proposent ces Toulousains aux restaurateurs. Voilà comment En boîte le plat - par ETIC emballages tente de réintroduire la consigne.


L'initiative « En boîte le plat » vise à réduire la quantité d'emballages jetables utilisés pour la restauration à emporter, grâce à des boîtes en verre consignées. Pour réduire les déchets des repas à emporter, ces Toulousains misent sur le retour de la consigne. Le concept d'En boîte le plat : proposer aux restaurateurs un service de boîtes en verre réutilisables.


Lorsque les clients commandent leur plat, il est servi dans une boîte en verre consignée à 5 €, au lieu d'un emballage jetable. « Ça commence à bien prendre, les gens reviennent avec leur boîte du coup, les autres clients voient aussi que ça existe. Donc finalement, il y a déjà une communication qui se fait autour du truc sans qu'on ait besoin d'en parler, donc c'est vraiment super. Ça a diminué considérablement notre nombre de déchets » estime Maxime, salarié au Café du Quai.


Régulièrement, l'équipe d'En boîte le plat passe chez les commerçants pour récupérer les boîtes sales et en apporter des propres. « C'est vraiment pensé comme un réseau collectif donc les gens peuvent prendre un emballage chez un commerçant et peuvent le ramener chez n'importe quel commerçant du réseau (…) ça évite le surcoût qui pourrait être provoqué si chaque restaurant voulait le faire individuellement » explique Jonathan Conan, co-fondateur d’En boîte le plat.


Simon Pellegrin, co-fondateur d’En boîte le plat, achemine les boîtes sales à vélo vers le centre de lavage. Une fois lavées, elles seront remises en service et relivrées de nouveau aux restaurants. « Un des impacts forts des systèmes de consigne, c'est le transport. Donc nous, on a fait le choix d'acheminer nos boîtes 100 % à vélo » lance Simon Pellegrin.


En phase de test dans 5 restaurants depuis fin avril 2019, cette consigne est disponible dans 4 autres points depuis fin mai. En 1 mois et demi, cela a permis d'éviter de jeter plus de 500 emballages. L’idée de fonder En boîte le plat est venu d’un constat : « Les plus de 10 000 plats commandés chaque jour à Toulouse correspondaient à 3 tonnes d'emballages jetables. Donc c'était un énorme gâchis environnemental et énergétique » raconte Céline Gorin, co-fondatrice d’En boîte le plat.


« Avec des modèles plus circulaires, comme la consigne, on a une énorme économie d'énergie et en plus de ça, sur le plan social, on recrée du lien entre les différents acteurs, ce lien qui avait disparu avec le jetable » précise Jonathan Conan, co-fondateur d’En boîte le plat. S’ils ont choisi des contenants en verre, c’est parce qu’il s’agit d’un matériau réutilisable, recyclable, inerte et surtout non-toxique pour s’alimenter.


Prochain objectif : élargir l'initiative En boîte le plat à d'autres commerces. Dans l’idéal, les collaborateurs d’En boîte le plat aimeraient « couvrir l'ensemble des commerces de la métropole toulousaine d'ici 5-6 ans. Et puis ensuite, aider d'autres villes de France à diffuser ce concept et le mettre en place ». Ils espèrent aussi « que d'ici quelques années, ça devienne un geste commun de prendre sa boîte consignée et de la ramener chez un autre commerçant » conclut Jonathan Conan, co-fondateur d’En boîte le plat.


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