Et si les arbres communiquaient entre eux ?
Et si les arbres communiquaient entre eux ? đłđŹ Peter Wohlleben, auteur de "La Vie secrĂšte des arbres", nous explique comment les arbres sentent le danger et "parlent" entre eux.
Le langage secret des arbres
Pour Peter Wohlleben, auteur de "La Vie secrĂšte des arbres, il est certain que les arbres communiquent. Il nous explique comment les arbres sentent le danger et "parlent" entre eux.
Les arbres sont capables de sentir la salive dâautres animaux
Peter Wohlleben explique que les arbres peuvent sentir quand un cerf ou une chenille est en train de grignoter ses feuilles. En rĂ©ponse Ă cette attaque, lâarbre communique la menace Ă ses semblables. Le chĂȘne par exemple, utilise un langage composĂ© de prĂšs de 600 signes. Les forĂȘts sont donc des lieux de communication Ă part entiĂšre, oĂč les arbres vivent en interdĂ©pendance les uns des autres.
âNous verrons plus tard que les plantes, les humains et les animaux ne sont pas aussi diffĂ©rents de ce quâon pensait.â
Si lâexistence de ces communications est connue depuis une vingtaine dâannĂ©es, le sujet demeure trĂšs inexplorĂ©. Pour Peter Wohlleben, l'explication rĂ©side dans la catĂ©gorisation anthropocentrĂ©e que lâĂȘtre humain a fait des vĂ©gĂ©taux : dâabord les hommes, puis les animaux et enfin les vĂ©gĂ©taux. Pour le chercheur, la hiĂ©rarchisation de ces trois catĂ©gories est une erreur. Il estime que la situation tend nĂ©anmoins Ă Ă©voluer. La Suisse par exemple, a inscrit dans sa Constitution le droit des plantes. âNous verrons plus tard que les plantes, les humains et les animaux ne sont pas aussi diffĂ©rentsâ, confie-t-il.

Le langage secret des arbres
Pour Peter Wohlleben, auteur de "La Vie secrĂšte des arbres, il est certain que les arbres communiquent. Il nous explique comment les arbres sentent le danger et "parlent" entre eux.
Les arbres sont capables de sentir la salive dâautres animaux
Peter Wohlleben explique que les arbres peuvent sentir quand un cerf ou une chenille est en train de grignoter ses feuilles. En rĂ©ponse Ă cette attaque, lâarbre communique la menace Ă ses semblables. Le chĂȘne par exemple, utilise un langage composĂ© de prĂšs de 600 signes. Les forĂȘts sont donc des lieux de communication Ă part entiĂšre, oĂč les arbres vivent en interdĂ©pendance les uns des autres.
âNous verrons plus tard que les plantes, les humains et les animaux ne sont pas aussi diffĂ©rents de ce quâon pensait.â
Si lâexistence de ces communications est connue depuis une vingtaine dâannĂ©es, le sujet demeure trĂšs inexplorĂ©. Pour Peter Wohlleben, l'explication rĂ©side dans la catĂ©gorisation anthropocentrĂ©e que lâĂȘtre humain a fait des vĂ©gĂ©taux : dâabord les hommes, puis les animaux et enfin les vĂ©gĂ©taux. Pour le chercheur, la hiĂ©rarchisation de ces trois catĂ©gories est une erreur. Il estime que la situation tend nĂ©anmoins Ă Ă©voluer. La Suisse par exemple, a inscrit dans sa Constitution le droit des plantes. âNous verrons plus tard que les plantes, les humains et les animaux ne sont pas aussi diffĂ©rentsâ, confie-t-il.