Le message de Hugo Desnoyer pour le gouvernement

"Tout le monde ne peut pas se permettre de s'offrir et de se payer de la viande qui coûte le vrai prix des choses". Artisan-boucher, Hugo Desnoyer est cosignataire de la tribune de L214 Ethique et Animaux contre l'élevage intensif. Aujourd'hui, il a un message pour le gouvernement.

Hugo Desnoyer, artisan boucher, se mobilise pour mettre fin à l'élevage intensif


Un artisan boucher, Hugo Desnoyer, appelle le gouvernement et les hommes politiques à mettre fin à l’élevage intensif. Il cosigne avec 200 personnalités une tribune amorcée par L214, une association à but non lucratif de défense des animaux, dénonçant l’élevage intensif.


L’élevage intensif débute lors des Trente Glorieuses, durant laquelle manger de la viande définissait la réussite sociale d’un individu. Hugo Desnoyer avoue avoir consommé de la viande provenant d’élevage intensif : « J’ai grandi comme ça. Aujourd’hui c’est une bêtise sans nom. »


En tant que boucher, Hugo Desnoyer insiste qu’il est nécessaire de manger moins de viande et de la viande de bonne qualité bien qu'il se rende compte du coût élevé que cela représente. L’élevage intensif a des effets nocifs sur l’environnement, le bien-être des animaux et des éleveurs dont le taux de suicide augmente. Hugo Desnoyer ajoute : « au niveau de la santé publique ça nous coûte peut-être des millions voire des milliards par an. »


Par son acte d’achat, le consommateur est éleveur par procuration: «  Si l’on veut une bonne viande ou une bonne volaille, c’est par son acte d’achat qu’on y arrive » affirme Hugo Desnoyer.


Faire la transition vers un élevage raisonnable demanderait également aux lobbyistes de ne plus intervenir: « Chaque fois qu’on essaye de faire des pas en avant il y a des lobbyistes assez puissants qui arrivent à faire changer les choses. Ça profite toujours aux mêmes c’est-à-dire aux « argentés » (…) qui se foutent complètement de ce qui se passe en dessous. » explique Hugo Desnoyer.


L’élevage intensif en France c’est : 83% des poulets, 58% des poules pondeuses, 95% des porcs et 7% des vaches laitières selon l’association Welfarm.


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