Teddy Bracard observe le renard roux et ses portées
“C'est un animal fascinant, parce que c'est une espèce qui est rusée, qui sait s'adapter à toutes les conditions que l'homme lui impose”. À l’aide de son objectif, Teddy Bracard observe les renards roux, une des premières espèces qu’il a suivies et sensibilise le grand public sur son importance.
Le renard, un animal fascinant
Pour Teddy Bracard, le renard est un animal fascinant, rusé, qui sait s'adapter à toutes les conditions que l'homme lui impose. En bord de mer, en ville, en montagne, le renard est présent partout. L’une des facultés de cet animal est de parvenir à s’autoréguler. Le renard est également vecteur de différentes maladies, dont l'échinococcose alvéolaire, une maladie assez grave pour l'homme dont les jeunes sont beaucoup plus susceptibles d'être porteurs et de véhiculer le virus plus rapidement que les adultes. “À chaque fois qu'on va tirer, on va rajeunir la population et le taux de prévalence de la maladie va exploser par rapport à ce qu'il était auparavant”, ajoute Teddy Bracard. “Des années où il va y avoir des grosses épidémies de maladies, ça va lessiver la population de maladies, mais les renards vont réagir et faire des portées beaucoup plus grosses. Une portée moyenne, en temps normal, c'est trois à cinq renardeaux. Ici, il y a neuf renardeaux. Donc il n'y a jamais de trou dans la population”. Dans des années où la nourriture est peu abondante, le renard s’adapte également à cette condition en faisant de petites portées.
Duel : y a-t-il trop de renards en France ?
Le renard est aussi un auxiliaire à l'agriculture. “Il se nourrit à 95 % de micromammifères, donc des souris par exemple, qui sont d'ailleurs des espèces qui sont les vecteurs premiers de la maladie de Lyme, donc des tiques. Et puis ça va être le nettoyeur de la nature, aller ramasser souvent des lièvres morts en bord de route, des faisans morts”.
Pendant ce temps-là… – Il enregistre les sons de la nature
“Tirer le renard, c'est vraiment un non-sens écologique”
Souvent considérée comme un animal nuisible, cette bête est souvent chassée. Une pratique qui pose problème puisque “plus l'animal va être chassé et plus il va faire des portées nombreuses. Tirer le renard, c'est vraiment un non-sens écologique”.
Ce que cachent les vidéos de renards promenés en laisse
Au Luxembourg, la chasse aux renards a été totalement arrêtée. L’espèce bénéficie d'un statut de protection, qui ne permet pas de le tirer. “Ils ont fait d'une espèce nuisible, une espèce protégée pour voir si toutefois, les populations de petits gibiers descendaient ou montaient. Et ça n'a aucune incidence sur les populations de petits gibiers”. Pour Teddy Bracard, le renard est une espèce qui est importante dans les écosystèmes. “C'est une espèce autochtone et donc ça aurait quand même plus de sens de le voir vivant et bien chez nous plutôt que de le voir nuisible et mort”.
Observer l’espèce
Le renard est l’une des premières espèces que Teddy Bracard a observées. Avant le début du mois de juin, il profite de la tranquillité de la nature, avant la chasse, pour filmer ses “petits protégés”. “L'ouverture de la chasse à l'affût a lieu au début du mois de juin. Ça laisse à peu près un mois, un mois et demi de tranquillité avant que les renardeaux puissent être chassés à l'affût. Donc c'est toujours difficile quand tu t'attaches, quand tu suis une portée depuis leur première sortie. Chaque fois que la chasse ouvre, j'ai toujours peur que mes petits protégés se fassent tuer. Pouvoir réussir à capter des instants avec d'une part les renardeaux plus les adultes, c'est quand même relativement rare”.
Le renard, un animal fascinant
Pour Teddy Bracard, le renard est un animal fascinant, rusé, qui sait s'adapter à toutes les conditions que l'homme lui impose. En bord de mer, en ville, en montagne, le renard est présent partout. L’une des facultés de cet animal est de parvenir à s’autoréguler. Le renard est également vecteur de différentes maladies, dont l'échinococcose alvéolaire, une maladie assez grave pour l'homme dont les jeunes sont beaucoup plus susceptibles d'être porteurs et de véhiculer le virus plus rapidement que les adultes. “À chaque fois qu'on va tirer, on va rajeunir la population et le taux de prévalence de la maladie va exploser par rapport à ce qu'il était auparavant”, ajoute Teddy Bracard. “Des années où il va y avoir des grosses épidémies de maladies, ça va lessiver la population de maladies, mais les renards vont réagir et faire des portées beaucoup plus grosses. Une portée moyenne, en temps normal, c'est trois à cinq renardeaux. Ici, il y a neuf renardeaux. Donc il n'y a jamais de trou dans la population”. Dans des années où la nourriture est peu abondante, le renard s’adapte également à cette condition en faisant de petites portées.
Duel : y a-t-il trop de renards en France ?
Le renard est aussi un auxiliaire à l'agriculture. “Il se nourrit à 95 % de micromammifères, donc des souris par exemple, qui sont d'ailleurs des espèces qui sont les vecteurs premiers de la maladie de Lyme, donc des tiques. Et puis ça va être le nettoyeur de la nature, aller ramasser souvent des lièvres morts en bord de route, des faisans morts”.
Pendant ce temps-là… – Il enregistre les sons de la nature
“Tirer le renard, c'est vraiment un non-sens écologique”
Souvent considérée comme un animal nuisible, cette bête est souvent chassée. Une pratique qui pose problème puisque “plus l'animal va être chassé et plus il va faire des portées nombreuses. Tirer le renard, c'est vraiment un non-sens écologique”.
Ce que cachent les vidéos de renards promenés en laisse
Au Luxembourg, la chasse aux renards a été totalement arrêtée. L’espèce bénéficie d'un statut de protection, qui ne permet pas de le tirer. “Ils ont fait d'une espèce nuisible, une espèce protégée pour voir si toutefois, les populations de petits gibiers descendaient ou montaient. Et ça n'a aucune incidence sur les populations de petits gibiers”. Pour Teddy Bracard, le renard est une espèce qui est importante dans les écosystèmes. “C'est une espèce autochtone et donc ça aurait quand même plus de sens de le voir vivant et bien chez nous plutôt que de le voir nuisible et mort”.
Observer l’espèce
Le renard est l’une des premières espèces que Teddy Bracard a observées. Avant le début du mois de juin, il profite de la tranquillité de la nature, avant la chasse, pour filmer ses “petits protégés”. “L'ouverture de la chasse à l'affût a lieu au début du mois de juin. Ça laisse à peu près un mois, un mois et demi de tranquillité avant que les renardeaux puissent être chassés à l'affût. Donc c'est toujours difficile quand tu t'attaches, quand tu suis une portée depuis leur première sortie. Chaque fois que la chasse ouvre, j'ai toujours peur que mes petits protégés se fassent tuer. Pouvoir réussir à capter des instants avec d'une part les renardeaux plus les adultes, c'est quand même relativement rare”.