11 questions très directes sur les vaccins que vous avez posées

11 questions très directes sur les vaccins que vous avez posées à Alain Fischer, le "monsieur vaccin" français. (1re partie)

11 questions très directes sur les vaccins que vous avez posées


11 questions très directes sur les vaccins que vous avez posées à Alain Fischer, le "monsieur vaccin" français.


Est-on sûr de ne pas être contagieux lorsqu'on est vacciné, au bout de la première dose ou de la deuxième ?


Alain Fischer rappelle qu’en Israël, où une grande partie de la population a été vaccinée, les données montrent que les sujets vaccinés avec deux doses ne sont plus ou très peu porteurs du virus. Il estime ces résultats assez encourageants.


Pourquoi ne se tourne-t-on pas vers les vaccins chinois ou russe ? Est-ce uniquement politique ?


Alain Fischer souligne d’abord l’inexactitude de cette question. Il précise que les Russes viennent de soumettre un dossier à l'Agence européenne du médicament pour qu'il soit potentiellement utilisé en Europe. Le vaccin russe est donc en cours d'examen par l'Agence européenne du médicament. Quant au vaccin chinois, pour l'instant, son dossier n’a pas été soumis à l'Agence européenne du médicament.


Les vaccins actuels résistent-ils aux variants sud-africain et brésilien ?


Les variants dits sud-africain et brésilien se ressemblent beaucoup. Alain Fischer évoque l’observation d’une petite perte d'effet qui reste néanmoins neutralisant. Il estime aussi qu’il faut être très vigilant pour la suite, sur le fait que les vaccins restent efficaces à l'égard de ces variants.


Comment on va faire quand il y aura, peut-être, d'autres variants ?


Alain Fischer souligne le fait que sont déjà développés aujourd'hui des vaccins variants qui intègrent la séquence correspondant aux variants sud-africain et britannique. Comme pour la stratégie vaccinale contre la grippe, il rappelle que plus le vaccin se rapproche du virus qui circule, plus il a de chances d'être efficace. La seule différence, c'est que les vaccins anti-Covid sont beaucoup plus efficaces que les vaccins antigrippaux


Sera-t-on obligé de se faire vacciner tous les ans comme pour la grippe ? Dans ce cas, ne faut-il pas déjà prévoir pour les futures vaccinations ?


Pour Alain Fischer, l’hypothèse est tout à fait plausible. On ignore à ce jour la durée de protection du vaccin et l’influence qu’auront ou n'auront pas les variants sur ce dernier. Mais ce scénario est anticipé, des vaccins de seconde génération qui incluent les séquences des variants sont en préparation.


Faudra-t-il à terme faire vacciner les enfants ? Et si oui, quand ?


Pour l'instant, la réponse est plutôt négative, mais on ne peut pas l'exclure. Pour Alain Fischer, cela va dépendre si la circulation virale diminue. Pour l’instant, il ne s’agit pas d’une question d'actualité.


Pourquoi ne peut-on pas enlever son masque et revivre normalement une fois vacciné ?


Alain Fischer l’explique par la faible proportion de personnes vaccinées dans la population nationale. C'est donc une situation envisageable si on est chez soi avec d'autres personnes également vaccinées, mais pas dans un contexte de contact potentiel avec des personnes non-vaccinées.


Êtes-vous favorable à une licence libre de ces vaccins ?


Pour Alain Fischer, l’enjeu central ici est la disponibilité des vaccins à l'échelle mondiale. Certains pays d'Afrique centrale, d'Asie du Sud-Est, d'Inde sont encore loin de disposer de suffisamment de vaccins. Un problème auquel ne répondrait certainement pas la licence libre selon Alain Fischer.


Pourquoi mise-t-on à 100 % sur les vaccins depuis le début et toujours rien comme traitement dès les premiers symptômes ?


Pour Alain Fischer, il s’agit là de deux questions différentes. Ce n'est pas parce qu'il y a une recherche très importante sur les vaccins qu'il n'y a pas de recherches sur les traitements. Ces dernières n'ont pas forcément abouti.


Est-ce que le professeur Alain Fischer a des conflits d'intérêt avec des laboratoires ou des groupes de recherche ?


Pour Alain Fischer, la réponse est négative.


Est-ce que vous pensez comme Thierry Breton que l'Europe sera collectivement immunisée d'ici le 14 juillet ?


Alain Fischer admet qu’il n’en sait rien. Cet été se fera massivement la vaccination des personnes non ou moins fragiles.


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