Cécile et José, porteuse de pain et boucher, continuent leur service malgré le confinement

Pendant ce temps-là en Charente-Maritime, Cécile, porteuse de pain, et José, boucher ambulant, continuent le service dans les villages où n'existe aucun commerce.

Malgré le Covid-19, cette boulangère et ce boucher continuent de travailler


Dans les villages où plus aucun commerce ne fonctionne à cause du confinement, Cécile et José livrent les habitants à domicile.


En Charente-Maritime, entre Saintes et Royan, Cécile, porteuse de pain, et José, boucher ambulant, continuent le service 6 jours sur 7 dans les villages où n’existe aucun commerce. Avec le confinement, ils sont souvent le dernier lien avec les personnes les plus isolées


Cécile et José sont le dernier recours des villageois


« Il faut bien donner à manger aux pauvres gens. Les jeunes, comme les papis et mamies. Ils sont contents de nous voir arriver », témoigne José. Cécile abonde dans son sens. Elle affirme voir entre 80 et 85 clients tous les jours. Car à cause de l’épidémie de Covid-19, les habitants ont peur de se rendre en grande surface. Aussi, Cécile et José sont-ils leur dernier recours.


Une situation exceptionnelle qui les motive d’autant plus à poursuivre leur mission. « Mon patron m’a demandé si je voulais continuer à passer, vu qu’on est un métier à risques. Après, c’est un choix personnel, c’est moi qui désire continuer. Si j’arrête, ça veut dire plus de tournées », confie Cécile.


Pour limiter le contact avec les plus fragiles, les livraisons de pains et de viennoiseries se font directement à domicile, avec un système de bons. Cécile utilise des tickets – voire des pièces quand il n’y en a plus : « C’est un système d’autrefois, c’était une panification. Un ticket vaut une baguette. Ça évite aux gens d’avoir trop d’argent avec eux. En fonction de la couleur, il y a des bons de pain, des bons pour les baguettes. »


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Brut.