Féminicides : les coulisses de l'action choc des Femen dans un cimetière

Elles manifestaient dans un cimetière ce samedi pour dénoncer les 114 féminicides commis en France en 2019. Depuis, ce nombre a encore augmenté. Brut a suivi les FEMEN de la préparation à la fin de leur action choc.

Les Femen déclarent la guerre aux féminicides avec une action choc


Femen, le groupe féministe d’origine ukrainienne, a mené une action choc contre les féminicides le samedi 5 octobre. Pour les militantes, il est important de rendre visible chaque acte de féminicide “pour protéger celles qui sont encore vivantes”.


“Il faut aujourd’hui élever la voix, il faut porter la douleur de ces femmes et il faut résister pour celles qui sont encore là”, assure l’une des militantes. Certaines d’entre elles sont d’anciennes victimes de violences conjugales, autrement appelées “survivantes”. D’autres, sont venues exprès de Belgique afin de soutenir le mouvement : “On se sent combatives, fortes et prêtes à faire face à la société.


Les Femen : une communauté féministe solidaire


La plupart d’entre elles, avant d’être assassinées, avaient été victimes de violences intra-familiales et avaient alerté la société civile”, a expliqué une militante lors de la manifestation des Femen.
Lorsque des femmes rejoignent l’organisation, elles doivent être informées d’un certain nombre de règles. Par exemple, montrer son visage, ou encore éviter toute interaction avec la police. “On est là, on ne cache pas nos identités”, lance une Femen. Une autre règle tout aussi importante : rester fair-play. “On n’a aucun contact avec la police, aucune discussion”, explique une militante. Après l’action coup de poing qui s’est déroulée samedi, deux nouveaux féminicides ont été commis.


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