La maison d'un maire attaqué
La maison du maire de L’Haÿ-les-Roses attaquée à la voiture-bélier : voici ce qu’il s’est passé.
La maison d’un maire attaquée
La scène s’est déroulée à L'Haÿ-les-Roses, une commune de 30 000 habitants du Val-de-Marne, où la situation est extrêmement tendue depuis la mort de Nahel. Dans une interview sur Franceinfo, le maire, Vincent Jeanbrun, raconte que seulement des poubelles et des véhicules avaient été incendiées les premières nuits. Ensuite, ce sont, selon lui, des commerces, le marché et surtout la mairie qui ont été ciblés. Le maire avait donc décidé d’installer des barbelés autour de l'hôtel de ville, où celui-ci passe ses nuits depuis plusieurs jours. C’est ici que le maire se trouvait dans la nuit de samedi à dimanche.
La tension monte d’un cran à Nanterre après la mort de Nahel
Vers 1h30, une voiture remplie de produits incendiaires a détruit le portail de sa maison, brûlant le portail et une de ses voitures. Selon le procureur de Créteil, "les premières constatations nous laissent présumer que le véhicule a été lancé pour brûler le pavillon". Si le maire n'était pas chez lui, sa femme et ses deux enfants, de 5 et 7 ans, étaient eux en train d'y dormir. Face au bruit et aux flammes, la femme et les enfants se sont enfuis par le jardin et celle-ci s’est gravement blessée au tibia. Sa fille s'est fendue l'arcade sourcilière. Les pompiers et la police sont rapidement intervenus et la femme a été hospitalisée. Opérée ce dimanche, elle ne pourra plus marcher pendant trois mois.
Mort de Nahel : Emmanuel Macron appelle au calme
Dans un entretien accordé à LCI quelques heures avant l’attaque, le maire Vincent Jeanbrun déclarait que des tags dans la ville de L'Haÿ-les-Roses indiquaient: "On sait où vous habitez, on va vous brûler vivant". Une enquête a été ouverte pour tentative d'assassinat. La condamnation de la classe politique est unanime. La première ministre Élisabeth Borne s'est rendue sur place pour soutenir le maire.
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