Brut.Cannes : Augustin Trapenard a rencontré Marion Cotillard
Brut.Cannes : Augustin Trapenard a rencontré Marion Cotillard
Comment elle vit le jugement du public, sa mort dans Batman, ses engagements… Marion Cotillard discute avec Augustin Trapenard pour Brut, à l'occasion de la projection d'Annette de Leos Carax au Festival de Cannes.
Ça tient en un mot, parfois, la confiance en un réalisateur, quel est-t-il?
Pour Marion Cotillard, la confiance s’établit beaucoup dans le regard qu’il porte sur son actrice. Elle explique : “Si un réalisateur a un regard d’amour, de soutien, je suis capable de tout donner en fait.”
Vous pensez à Dolan, les Dardenne?
C’est à ces noms-là que l’actrice faisait en effet référence, accompagné d’Olivier Dahan. C’est ce dernier qui a réalisé le film “La Môme.” Pour Marion Cotillard, il est important que son jeu d’actrice laisse au personnage “toute sa place.”
Qu’est-ce que ça change de jouer une artiste, comme dans “Annette” ?
Parmi les thèmes abordés dans le film, celui du désir de reconnaissance est primordial aux yeux de Marion Cotillard. Elle qualifie à titre personnel, de “pathologique” son désir de reconnaissance.
“Comme j’avais grandement foiré une mort une fois, j’ai choisi un film où je mourrais à peu près 15 fois.”