Le quotidien d'un éboueur parisien
Le quotidien d'un éboueur parisien
Ludovic est éboueur à Paris depuis 4 ans. Brut a pu le suivre pendant sa journée de travail. Et son quotidien, c'est ça.
“Comme je le dis souvent, nous les éboueurs, on est les médecins des rues.”
Pour Ludovick, les éboueurs jouent un rôle central dans la crise du Covid-19. Il explique : “Comme je le dis souvent, nous les éboueurs, on est les médecins des rues. Certes, pas avec les mêmes études que ceux qui travaillent dans la santé mais quand bien même, on guérit nos rues.” Il considère son métier comme étant en première ligne, au même titre que les professionnels de santé. En effet, en nettoyant les rues, les éboueurs éliminent ainsi des déchets potentiellement porteurs de virus et bactéries.
“J’aime pas mon métier, je kiffe, j’adore mon métier.”
Être éboueur à Paris n’a rien de dégradant pour Ludovic. Au contraire, c’est plutôt une fierté de contribuer à son échelle, à rendre la ville de Paris plus propre. “J’aime pas mon métier, je kiffe, j’adore mon métier”, confie-t-il. Il estime néanmoins que le salaire situé entre 1500 et 1600 euros est loin d’être suffisant pour vivre convenablement dans Paris.
Il conclut finalement : “Il y a beaucoup de professeurs qui disent «Travaille à l’école ou sinon tu vas être éboueur ». Mais oui, je le souhaite, parce qu’il y a une très belle carrière à faire.”