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La prolifération des dromadaires sauvages devient problématique
Disparu d'Afrique et du Moyen-Orient
Le dromadaire sauvage, autrefois présent en Afrique et au Moyen-Orient, est désormais en train d'envahir le bush australien. Selon les experts, "Voici les derniers dromadaires sauvages au monde et ils se trouvent en Australie." Ce phénomène est particulièrement préoccupant, car ces animaux, qui ont disparu de leur habitat d'origine, se sont adaptés à leur nouvel environnement. Il est estimé qu'il y a aujourd'hui environ un million de dromadaires dans le bush australien, une population qui continue d'augmenter d'environ 8 % chaque année.
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Les premiers dromadaires ont été introduits en Australie par bateau en 1840. Glen Edwards, un spécialiste de la faune, explique que "pendant 7 décennies, ces animaux ont permis aux colons d'explorer les zones les plus inhospitalières du territoire." Cependant, à partir de 1920, les dromadaires ont été progressivement relâchés dans la nature, car ils ont été remplacés par des locomotives et des véhicules motorisés. Faute de prédateurs naturels, leur population a explosé, atteignant aujourd'hui des chiffres 100 fois plus élevés qu'en 1920.
Impact sur l'écosystème australien
L'augmentation de la population de dromadaires sauvages pose des défis environnementaux majeurs. Glen Edwards souligne que "si la population de dromadaires n'est pas contrôlée, les déserts australiens vont devenir de véritables déserts." Ces animaux consomment environ 80 % des espèces de plantes du bush, ce qui menace la végétation locale et, par conséquent, les espèces indigènes qui dépendent de ces ressources pour survivre. De plus, les dromadaires vident une partie des réserves d'eau, ce qui affecte les populations aborigènes vivant dans ces régions.
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Cependant, il est important de noter que si leur population était maîtrisée, les dromadaires pourraient également avoir un impact positif sur les écosystèmes. Ils pourraient participer à la réapparition de pâturages et aider à défricher des zones à haut risque d'incendie. Entre 2009 et 2013, le gouvernement a abattu 160 000 dromadaires pour tenter de contrôler leur population, et une prime de 56 € est offerte à chaque personne qui tue un dromadaire.
Cet article a été adapté par intelligence artificielle à partir d'une vidéo réalisée par nos journalistes, tout en veillant à respecter fidèlement le contenu original. Si toutefois vous souhaitiez partager vos remarques, vous pouvez nous contacter à l'adresse suivante : [email protected].