5 leaders autochtones qui se battent pour la planète

Ils sont Inuit, Papou ou encore Krenak, et ils ont chacun un combat. Voici 5 leaders autochtones qui se battent pour préserver la planète.
Publié le
03
/
11
/
2019

5 leaders autochtones qui se battent pour la planète


En France, Amandine Mawalum Galima


Amandine Mawalum Galima souhaite empêcher l’ouverture de la méga-mine Montagne d’or en Guyane. “Dans l’histoire de l’humanité on n’a jamais entendu parler d’une mine propre”, s’indigne-t-elle. Les débats publics sur ce sujet ont provoqué de nombreuses manifestations. Conscients du danger que l’ouverture de la méga-mine représente pour la Guyane, les citoyens se sont mobilisés. En effet, l’ouverture de la méga-mine Montagne d’or ne va rien changer en terme d’emploi pour les guyonnais, tandis qu’en terme d’environnement “cela sera un vrai désastre”.


En Papouasie Nouvelle-Guinée, Mundiya Kepanga


Mundiya Kepanga a choisi de lutter contre le réchauffement climatique qui touche son village. Ce changement climatique a de réelles conséquences pour son environnement : “Des arbres se dessèchent et meurent (…), les sources d’eau potable sont taries, il y a moins de pluie…“. Selon le leader autochtone, si les hommes ne font rien, ils finiront par disparaître.


Au Canada Sheila Watt-Cloutier


Sheila Watt-Cloutier fait partie de la communauté inuite. Son but est de faire valoir le "droit au froid". Selon Sheila Watt-Cloutier, la culture inuite est “fondée sur la glace, la neige et le froid”. Donc, pour prospérer la communauté inuite a besoin qu’il fasse très froid. Cependant, le réchauffement climatique touche leurs terres également : leur mode de vie est affecté et détruit. Ainsi, la communauté de Sheila Watt-Cloutier espère tirer le signal d’alarme.


Au Brésil, Geovani Krenak


Geovani Krenak souhaite obtenir justice suite à une la rupture d'un barrage minier, au Brésil. La rupture d’un barrage minier, au niveau du bassin du Rio Doce, a contribué au rejet de plusieurs produits toxiques dans le fleuve : minerai de fer, mercure, manganèse et autres substances nocives. Ces produits tuent les poissons, les animaux, et “rendent la vie impossible” aux habitants, qui ont décidé d’agir.


Aux États-Unis, Casey Camp Horinek


Lutter contre l’extraction polluante d'hydrocarbures est le combat de Casey Camp Horineck, aux États-Unis. Membre du Conseil Tribal Ponca, cette leadeuse autochtone dénonce l’extraction d’hydrocarbures. Tremblements de terre, tornades, mortalité de poissons, et d’autres épisodes catastrophiques sont directement liés à la fracturation hydraulique.


Pour ces leaders autochtones, ce qu’il se passe actuellement est un avertissement. Il est nécessaire de changer de système économique pour sauver la planète.


5 leaders autochtones qui se battent pour la planète

Ils sont Inuit, Papou ou encore Krenak, et ils ont chacun un combat. Voici 5 leaders autochtones qui se battent pour préserver la planète.
Publié le
03
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11
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2019

5 leaders autochtones qui se battent pour la planète


En France, Amandine Mawalum Galima


Amandine Mawalum Galima souhaite empêcher l’ouverture de la méga-mine Montagne d’or en Guyane. “Dans l’histoire de l’humanité on n’a jamais entendu parler d’une mine propre”, s’indigne-t-elle. Les débats publics sur ce sujet ont provoqué de nombreuses manifestations. Conscients du danger que l’ouverture de la méga-mine représente pour la Guyane, les citoyens se sont mobilisés. En effet, l’ouverture de la méga-mine Montagne d’or ne va rien changer en terme d’emploi pour les guyonnais, tandis qu’en terme d’environnement “cela sera un vrai désastre”.


En Papouasie Nouvelle-Guinée, Mundiya Kepanga


Mundiya Kepanga a choisi de lutter contre le réchauffement climatique qui touche son village. Ce changement climatique a de réelles conséquences pour son environnement : “Des arbres se dessèchent et meurent (…), les sources d’eau potable sont taries, il y a moins de pluie…“. Selon le leader autochtone, si les hommes ne font rien, ils finiront par disparaître.


Au Canada Sheila Watt-Cloutier


Sheila Watt-Cloutier fait partie de la communauté inuite. Son but est de faire valoir le "droit au froid". Selon Sheila Watt-Cloutier, la culture inuite est “fondée sur la glace, la neige et le froid”. Donc, pour prospérer la communauté inuite a besoin qu’il fasse très froid. Cependant, le réchauffement climatique touche leurs terres également : leur mode de vie est affecté et détruit. Ainsi, la communauté de Sheila Watt-Cloutier espère tirer le signal d’alarme.


Au Brésil, Geovani Krenak


Geovani Krenak souhaite obtenir justice suite à une la rupture d'un barrage minier, au Brésil. La rupture d’un barrage minier, au niveau du bassin du Rio Doce, a contribué au rejet de plusieurs produits toxiques dans le fleuve : minerai de fer, mercure, manganèse et autres substances nocives. Ces produits tuent les poissons, les animaux, et “rendent la vie impossible” aux habitants, qui ont décidé d’agir.


Aux États-Unis, Casey Camp Horinek


Lutter contre l’extraction polluante d'hydrocarbures est le combat de Casey Camp Horineck, aux États-Unis. Membre du Conseil Tribal Ponca, cette leadeuse autochtone dénonce l’extraction d’hydrocarbures. Tremblements de terre, tornades, mortalité de poissons, et d’autres épisodes catastrophiques sont directement liés à la fracturation hydraulique.


Pour ces leaders autochtones, ce qu’il se passe actuellement est un avertissement. Il est nécessaire de changer de système économique pour sauver la planète.


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