À quoi sert la "grande consultation" sur les discriminations lancée par le gouvernement ?

Chez Brut, Emmanuel Macron annonçait une grande consultation sur les discriminations. 4 mois plus tard, on est allés voir Élisabeth Moreno, la ministre en charge de ce dossier, pour qu'elle nous explique comment ça va se passer.
Publié le
8/4/2021
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À quoi sert la "grande consultation" sur les discriminations lancée par le gouvernement ?


Chez Brut, Emmanuel Macron annonçait une grande consultation sur les discriminations. 4 mois plus tard, on est allés voir Élisabeth Moreno, la ministre en charge de ce dossier, pour qu'elle nous explique comment ça va se passer.


“Si ces discriminations ne sont pas sanctionnées, elles continueront de se perpétrer et c'est ce qui fait que les gens perdront confiance, de plus en plus, dans nos lois et dans le fait d'être respectés dans nos droits.”


Emmanuel Macron l'avait annoncé sur Brut en décembre 2020. Deux mois après l'apparition d'une plateforme anti-discriminations, le gouvernement lance une consultation en ligne sur ce sujet. Élisabeth Moreno, Ministre déléguée chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l’Égalité des chances développe le contexte auquel cette consultation s'engage à répondre : "Et si ces discriminations ne sont pas sanctionnées, eh bien elles continueront de se perpétrer et c'est ce qui fait que les gens perdront confiance, de plus en plus, dans nos lois et dans le fait d'être respectés dans nos droits.”


À quoi va servir cette consultation ?


Cette consultation va durer deux mois et donner lieu à un rapport, qui sera remis à Élisabeth Moreno et Jean Castex à la fin du mois de juin. Logement, emploi, culture ou encore santé, ce sont en tout huit domaines qui ont été choisis pour parler de la discrimination. De plus, cette plate-forme donnera la possibilité aux citoyens de partager leur avis sur les bonnes pratiques dont ils ou elles ont été témoins. L’idée est d’étendre ces dispositifs au cadre national. “Nous avons voulu qu'il n'y ait aucun tabou dans cette consultation. Nous avons voulu que tout le monde puisse s'exprimer et que tout le monde puisse parler de tous les sujets, sans tabous”, conclut finalement Elizabeth Moreno.