Questions de genre traitées à l'école : ce qu'en pense Emmanuel Macron

Êtes-vous favorable à l'idée que les questions d'orientation sexuelle et d'identité de genre soient traitées à l'école ? Pour Brut, Rémy Buisine et Thomas Snégaroff ont confronté Emmanuel Macron à vos questions. Voici sa réponse.
Publié le
29
/
08
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2024

“Qu’au lycée, on puisse l’intégrer avec le périscolaire, j’y suis favorable”


Votre question était : “Êtes-vous favorable à l’idée que les questions d’orientation sexuelle et d’identité de genre soient traitées au sein de l’école de la République et si oui, à quel âge ?”


Brut a posé vos questions à Emmanuel Macron, président de la République et candidat à l'élection présidentielle 2022. Voici sa réponse à cette question :


“Je ne suis pas favorable à ce que cela soit traité à l’école primaire. Je pense que c’est beaucoup trop tôt. Je suis sceptique sur le collège mais ma position n’est pas arrêtée.


Mais qu’au lycée, qu’on fasse ce travail et qu’on puisse l’intégrer avec le périscolaire, la médecine scolaire et les enseignants et qu’on puisse penser ce qui n’existe pas aujourd’hui, j’y suis favorable.


Je veux simplement dire que un, je suis très content qu’on en parle et que cela soit dans le débat public de cette campagne. Moi pour l’instant j’ai jamais été interrogé dessus donc merci de pouvoir en parler.”


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“C’est un sujet où il y a un problème de reconnaissance”


“Deux, je pense que c’est très important qu’on ait de la bienveillance, du respect et qu’on accompagne tous nos ados qui justement se posent cette question et ont un mal-être et sont dans des cadres où ils ont le sentiment de ne pas être reconnus.


Je le dis parce qu’on parlait du harcèlement qui conduit à la souffrance mais sur ces sujets, beaucoup de nos ados aussi, ont une souffrance personnelle parce qu’ils ont le sentiment de ne pas être écoutés, accompagnés.


Et donc c’est là aussi, où je pense que l’accompagnement qui n’est pas forcément celui du prof où l’école doit être vigilante mais en parler aux parents et ça peut se faire au périscolaire, on doit être à l'écoute et ça c’est le rôle de l’éducateur.


J’ai pas de réponse toute faite mais je pense qu’il faut qu’on avance sur ce sujet parce que je vois de plus en plus de jeunes qui se posent la question et je vois que c’est un sujet où il y a un problème de reconnaissance.”