#TBT : comment on imaginait l'avenir du recyclage en 1974
En 1974, des Français s’engageaient déjà pour le recyclage
Il y a 45 ans, les citoyens français étaient déjà été mis en garde contre le gaspillage. Voici ce qui était dit en 1974.
Le recyclage n’est pas qu’une préoccupation moderne. En 1974, certains s’inquiétaient déjà du gaspillage et de la manière dont on pouvait donner une nouvelle vie aux 12 millions de tonnes de déchets jetés chaque année.
La France « devra peu à peu cesser une économie qui était basée sur le gaspillage des matières premières et de l’énergie, pour revenir (…) à une économie des économies » lance Claude Guillemin, du Bureau de recherche géologique et minière, interviewé en 1974.
Claude Guillemin recommandait de ne pas tomber dans l’excès : « Il faut toujours aller à ce qui est économiquement faisable et dans ce cas-là, c'est ce qui consomme moins d'énergie à conserver qu'à se procurer des nouvelles ».
Dans ce qui est jeté, aujourd’hui comme en 1974, une grande partie est recyclable. « Avec une politique bien mise au point, en quelques années, nous pourrions récupérer 80 % de ce que nous consommons actuellement » estimait Claude Guillemin.
En 1974, seule une petite partie des déchets était récupérée. En effet, les Français jetaient à cette époque 12 millions de tonnes par an. Cependant, «dans ces 12 millions de tonnes, il y a des tas de produits intéressants » lançait Claude Guillemin.
Chaque année en France, près de 800 millions de tonnes de déchets sont produits, soit l'équivalent de 47 millions de tonnes de déchets industriels et urbains.