En Ouganda, le Parlement vient d'adopter une loi anti-homosexuels.
Les contrevenants risqueraient la peine de mort
Les députés ougandais viennent d'adopter une loi qui prévoit de lourdes peines de prison pour toute personne ayant des relations homosexuelles. Initialement, le texte prévoyait des peines allant jusqu'à 10 ans de prison "en cas d'actes homosexuels" ou bien pour tous ceux qui se revendiquent comme LGBTQIA+. Mais il a été lourdement amendé et pour l’instant, les contours de cette nouvelle loi sont flous. Ce que l'on sait, c'est qu'un député du parti présidentiel, l'un des rares à avoir pris position contre le texte, a déclaré à l'AFP que les contrevenants pouvaient risquer la prison à vie, voire la peine de mort.
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Dans cette ancienne colonie britannique, l'homosexualité est illégale, mais depuis l'indépendance du pays en 1962, il n'y a jamais eu de poursuites judiciaires pour des actes homosexuels consentis. Aujourd'hui, c’est au président de 78 ans, Yoweri Museveni, de trancher. “Les homosexuels sont des déviants, ils ne sont pas dans la norme” avait déclaré le président ougandais. Et l'ONG de défenses des droits de l'homme, Amnesty International, lui a demandé de rejeter cette loi. En 2014, le président avait déjà essayé de promulguer une loi jugée homophobe: la loi ougandaise prévoyant une peine de prison à vie pour les homosexuels. La justice l'avait bloquée à l'époque.
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