Cette loi de 1798 permet au président américain en temps de guerre d'arrêter ou expulser des citoyens d'une nation ennemie. Elle n'avait été utilisée qu'à trois reprises jusqu’à maintenant, la dernière fois remontant à la Seconde Guerre mondiale pour interner plus de 100 000 citoyens japonais et Américains d'origine japonaise.
Today, the first 238 members of the Venezuelan criminal organization, Tren de Aragua, arrived in our country. They were immediately transferred to CECOT, the Terrorism Confinement Center, for a period of one year (renewable).
— Nayib Bukele (@nayibbukele) March 16, 2025
The United States will pay a very low fee for them,… pic.twitter.com/tfsi8cgpD6
"Trop tard"
Saisi par des défenseurs des droits humains contre cette loi, un juge fédéral américain avait ordonné samedi une suspension de 14 jours de toute expulsion.
Mais dimanche la Maison Blanche a déclaré que les trois avions transportant les membres du gang avaient déjà décollé quand cette décision de justice a été rendue.
Trump veut utiliser une loi du 18e siècle contre un gang vénézuélien
En réponse, le président salvadorien, Nayib Bukele a écrit sur X : "Oups... Trop tard".
Oopsie…
— Nayib Bukele (@nayibbukele) March 16, 2025
Too late 😂 pic.twitter.com/nDHL6deLJq
Pour des groupes de défense des droits civils, si l'invocation par Donald Trump de cette loi sur les étrangers et la sédition était confirmée par les tribunaux, elle pourrait permettre l'expulsion d'un très grand nombre de migrants adultes sans justification, ni audience.








