"Être Premier ministre est une tâche difficile. On ne peut pas être Premier ministre quand les conditions ne sont pas réunies."
Lors de son discours, Sébastien Lecornu a justifié sa démission par le fait que “les conditions” n’étaient pas “réunies” pour pouvoir exercer les fonctions de Premier ministre et “permettre au gouvernement d’aller devant l’Assemblée nationale demain”.
"Les formations politiques ont fait mine de ne pas voir la rupture profonde que constituait le fait de ne plus se servir de l'article 49.3."
Selon Sébastien Lecornu, ne plus se servir de l’article 49.3 marquait une “rupture profonde”. Il ajoute : “Au fond, il n’y avait plus de prétexte pour une censure préalable”.
"Les partis politiques continuent d'adopter une posture comme s'ils avaient tous la majorité à l'Assemblée nationale."
Selon le Premier ministre démissionnaire, les autres partis politiques agissent “comme s’ils avaient tous la majorité à l’Assemblée nationale”. Il dit qu’il était “prêt” à des compromis mais que “chaque parti politique veut que l’autre parti politique adopte l’intégralité de son programme.”
"Il faut toujours préférer son pays à son parti”
Sébastien Lecornu a conclu son discours par cette dernière phrase, en ajoutant : “il faut savoir écouter ses militants, mais toujours penser aux Françaises et aux Français.”
