Peu habitué des coups de gueule politiques, le triple champion olympique de canoé a estimé qu'il était "très très difficile pour nous (le mouvement sportif, ndlr) de voir la manière dont est traité le sport dans ce pays en ce moment".
Le plan de rigueur prévoit une baisse de près de 18% des crédits jeunesse et sport, "un peu incompréhensible", a-t-il jugé.
"On se bat depuis longtemps pour montrer à quel point le sport est une nécessité dans la société. On connait les difficultés budgétaires du moment mais il n'y a aucune raison aujourd'hui qui pourrait expliquer que le sport soit si mal traité alors qu'il a démontré toute son utilité", a-t-il répondu à la presse.
"J'espère que le sport sera préservé", a-t-il ajouté alors que le plan de rigueur doit être discuté à la rentrée.
"Continuer à se battre"
La ministre des Sports, Marie Barscaq, ex-directrice héritage des JO de Paris, a conclu son discours à la tribune lors d'une cérémonie anniversaire des JO au Grand Palais en déclarant que "le ministère des Sports ferait l'effort comme les autres ministères mais pas plus".
Dans la première mouture du plan de rigueur annoncé par le Premier ministre François Bayrou, le budget jeunesse et sport, l'un des plus faibles généralement, fait partie des plus touchés.
"On va continuer à se battre", a aussi lancé Amélie Oudéa-Castéra, ex-ministre des JO et désormais présidente du comité olympique français (CNOSF).
Les crédits du sport ne cessent d'être rognés depuis septembre 2024, à peine les JO de Paris terminés.