Bruno Retailleau juge le budget pas "votable" par la droite, une "folie fiscale"

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Estimant "le coût de la stabilité politique exorbitant", le président des Républicains a appelé à un retour aux urnes par la voie, notamment, de référendums.
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Le président des Républicains, Bruno Retailleau, a jugé que le projet de budget était, ce mercredi 29 octobre, "encore moins votable qu'hier" par la droite à l'Assemblée, dénonçant la "folie fiscale" s'étant emparée de l'hémicycle.

"Il y a un choc fiscal quasiment sans précédent", a-t-il estimé sur RTL. Selon lui, "le Parti socialiste a pris le contrôle du gouvernement" qui n'aura "jamais autant penché à gauche".

"Impôt universel"

L'ancien ministre de l'Intérieur a critiqué une alliance de la gauche et du Rassemblement national qui a notamment permis mardi soir le vote d'un "impôt universel" sur les multinationales pouvant rapporter en théorie jusque 26 milliards d'euros.

Bruno Retailleau pense que la première partie du budget sur les  recettes "sera refusée par l'Assemblée nationale" et donc que ce sera le Sénat, où il retrouvera son siège le 12 novembre, "qui devra reprendre la copie".

"Retour aux urnes"

Il a estimé aujourd'hui "le coût de la stabilité politique exorbitant" et a appelé à un retour aux urnes.

"Il y a trois façons de faire": la démission du président, dont il "a envie" mais dont il "doute qu'il le fasse"; l'organisation de référendums sur des sujets liés à l'immigration comme "l'aide médicale d'Etat" ou "les aides sociales"; ou une dissolution à laquelle il n'est "pas favorable" car "cela risque de ramener une Assemblée sans majorité".

Se disant favorable à "l'union des électeurs de droite" mais contre "l'union des appareils", il a souhaité qu'un candidat LR à la présidentielle soit désigné avant l'été 2026 et "n'a pas exclu" d'être ce candidat.

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