"Il ne joue absolument pas la montre, il laisse au Parlement le soin de délibérer, de voter", a affirmé le ministre sur franceinfo, reconnaissant néanmoins que "le temps est limité", "le calendrier très contraint" et le "rythme des débats assez lent".
"Ce n'est absolument pas l'objectif d'avoir ni la loi spéciale, ni les ordonnances", a insisté Laurent Panifous, qui a privilégié la piste d'une "commission mixte paritaire" réunissant députés et sénateurs pour se mettre d'accord sur un texte. "Je crois, oui, qu'il est possible (...) de pouvoir trouver ce compromis et que ce texte soit voté par les deux assemblées", a-t-il affirmé.
Le Rassemblement national et La France insoumise accusent le Premier ministre de chercher à gagner du temps afin de passer en force sur les deux textes budgétaires bien qu'il se soit engagé à ne pas utiliser l'article 49.3 de la Constitution.
La loi spéciale, qui permet à l'État de percevoir les impôts existants, accompagnée d'un décret gelant les dépenses, a été utilisée fin 2024 après la chute du gouvernement de Michel Barnier.
Le recours aux ordonnances pour le budget n'a jamais été utilisé sous la Ve République.








