Conclu après 15 mois de conflit, cet accord a été porté par 3 pays médiateurs : le Qatar, l’Égypte et les États-Unis.
La phase 1 devrait commencer ce dimanche 19 janvier et durer 42 jours.
Le “Hamas libérera 33 captifs israéliens, dont des femmes civiles (...), des enfants, des personnes âgées, des malades civils et des blessés, en échange de plusieurs prisonniers détenus dans les prisons israéliennes” a affirmé le Premier ministre qatari Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani.
Le nombre de détenus palestiniens libérés dépendra du nombre d’otages relâchés par le Hamas.
L’armée israélienne doit se retirer des points stratégiques de l’enclave et se positionner le long de la frontière.
L’accord garantit également une aide humanitaire dans la bande de Gaza et prévoit “la réhabilitation des hôpitaux et centres de santé”.
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Libération de l'ensemble des otages encore en vie
La phase 2 prévoit “le retrait de toutes les troupes israéliennes” de la bande de Gaza.
Le Hamas devra libérer l’ensemble des otages restants encore en vie.
Durant la phase 3, “les corps des otages tués seront rendus à leur famille”, a assuré Joe Biden.
Avant la signature de l’accord, Israël avait affirmé que son armée ne quitterait pas Gaza “tant que tous les otages ne seront pas rentrés, les vivants et les morts”.
98 otages israéliens sont toujours retenus par le Hamas. Parmi eux, 34 seraient morts selon l’armée israélienne.
Jusqu’à 1650 Palestiniens pourraient être libérés à l’issue de cet accord.
Le président américain a également annoncé un “plan important de reconstruction à Gaza”.
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