L'homme "n'a jamais été placé en détention", aucune charge ne pesant contre lui, a indiqué cette source.
"Aucun rapport n'a jamais été déposé" indiquant "qu'il était lié à une organisation criminelle", a-t-elle ajouté. Le rescapé a donc pu quitter l'hôpital librement, sans restriction.
Selon un responsable du réseau hospitalier de Bogota, il est sorti le 22 octobre.
Le ministre de l'Intérieur, Armando Benedetti, avait affirmé qu'une fois rétabli, il serait poursuivi en justice comme un "délinquant".
"Nous avons accueilli le Colombien arrêté dans le narco sous-marin, nous sommes heureux qu'il soit en vie et il sera jugé conformément aux lois", avait déclaré le président colombien Gustavo Petro en annonçant le retour dans son pays de cet homme le 18 octobre.
Un autre rescapé laissé en liberté
"Il est arrivé avec des traumatismes crâniens, sous sédatifs, sous médicaments, avec un respirateur artificiel", avait précisé Armando Benedetti.
Selon le président américain Donald Trump citant les services du renseignement américain, le submersible à bord duquel il se trouvait "était principalement rempli de fentanyl et d'autres drogues illégales".
La frappe américaine sur ce sous-marin dont le point de départ n'avait pas été révélé, avait tué deux des quatre "narcoterroristes" à son bord, selon Donald Trump.
L'autre rescapé, un Equatorien, a également été laissé en liberté après avoir été rapatrié, en l'absence d'éléments à charge dans son pays, avait indiqué le parquet le 21 octobre.
Au moins 67 morts
Les États-Unis procèdent depuis début septembre à des frappes aériennes régulières dans le Pacifique et surtout dans les Caraïbes contre des bateaux qu'ils présentent comme appartenant à des trafiquants de drogue.
Ces attaques ont fait au moins 67 morts. Des experts ont remis en question la légalité des frappes dans des eaux étrangères ou internationales, contre des suspects qui n'ont pas été interceptés ou interrogés.
Donald Trump accuse son homologue colombien Gustavo Petro de ne rien faire contre la production de cocaïne dans son pays, et lui a imposé des sanctions économiques.
Avant l'annonce par Washington de la suspension d'aides financières à Bogota, le président colombien Gustavo Petro a multiplié les attaques contre Donald Trump, qu'il a notamment comparé à Adolf Hitler, tandis que le président américain le présentait comme un "baron de la drogue".








