"L’évènement s’est avéré être une mise en scène, les convives étant eux-mêmes des figurants", a précisé dans un communiqué le procureur de la République adjoint, Alexandre Verney.
"Ce n'était donc pas un mariage, mais une mise en scène de mariage filmée avec une centaine de figurants, ils ont privatisé Disneyland Paris en prétendant qu'il s'agissait d'un vrai mariage", a expliqué à l'AFP le magistrat.
Quatre personnes ont été interpellées et placées en garde à vue, et l'audition de deux d'entre elles a été prolongée samedi soir, suspectées d'escroquerie et de blanchiment: le dit "marié" supposé à l'origine de l'évènement, 22 ans et "présumé britannique", et une femme de 24 ans, de nationalité lettone.
"Subi aucune violence"
En revanche, les gardes à vue ont été levées pour la mère de la fillette, une femme de 41 ans de nationalité ukrainienne, et celle d'un homme de 55 ans, de nationalité lettone.
Dans un premier temps, l'affaire avait troublé car elle laissait penser qu'un homme avait tenté de privatiser Disneyland Paris pour se marier avec une enfant de 9 ans.
Les investigations, dont l’examen médical de la mineure, de nationalité ukrainienne, ont permis de constater que "celle-ci n’avait subi aucune violence ni aucun acte contraint", a indiqué le parquet.
Revenant sur cette journée, le parquet a précisé qu'à l'origine, samedi, les fonctionnaires de police du commissariat de Chessy avaient été requis par le personnel de Disneyland Paris pour intervenir dans le cadre de la célébration d’un mariage sur le site, privatisé pour l’occasion, "la mariée supposée s’avérant mineure".