"Fini d'être M. Gentil !" : après l'avoir gracié, Donald Trump dénonce la déloyauté d'un élu démocrate

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Donald Trump est furieux de ne pas avoir récupéré dans la majorité un homme qui se définit comme "démocrate conservateur" dans un Etat, le Texas, qui sera très disputé en novembre 2026 lors des élections de mi-mandat.
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Quelques jours après avoir été gracié par Donald Trump de poursuites pour corruption et blanchiment, un parlementaire démocrate américain s'est attiré la colère du président républicain en décidant de se représenter sous les mêmes couleurs.

Donald Trump est furieux de ne pas avoir récupéré dans la majorité un homme qui se définit comme "démocrate conservateur" dans un Etat, le Texas, qui sera très disputé en novembre 2026 lors des élections de mi-mandat.

Peu de temps après avoir signé sa grâce, Donald Trump a appris que Henry Cuellar allait "continuer à travailler avec les mêmes ordures d'extrême gauche qui (...) voulaient qu'il passe, lui et sa femme, le reste de leur vie en prison", s'est offusqué Donald Trump sur son réseau Truth Social.

"Un tel manque de LOYAUTÉ, c'est quelque chose que les électeurs du Texas (...) n'apprécieront pas. Eh bien, la prochaine fois, fini d'être M. Gentil!", a-t-il prévenu.

"Si le président réussit, le pays réussit"

Député du Texas, Henry Cuellar avait été inculpé en mai 2024 sous la présidence de Joe Biden pour corruption et blanchiment d'argent en relation avec une banque mexicaine et une entreprise publique d'hydrocarbures d'Azerbaïdjan.

Il risquait 15 ans de prison au terme de son procès prévu en avril 2026. Il a été grâcié mercredi dernier.

Dans une interview dimanche sur la chaîne conservatrice Fox News, le parlementaire a assuré être prêt à travailler avec la majorité.

"Si le président réussit, le pays réussit", a-t-il déclaré. "Je ne vote pas pour un parti. Je vote pour ce qui est juste pour le pays", a-t-il ajouté, se qualifiant de "bipartisan".

Henry Cuellar siège au Congrès depuis plus de 20 ans. Il est en désaccord avec son parti sur de nombreuses questions de société comme l'immigration, les armes à feu ou l'avortement.

La semaine dernière, la Cour suprême américaine a autorisé l'Etat du Texas à utiliser sa nouvelle carte électorale, qui vise à assurer aux républicains qu'ils remporteront plus de sièges lors des élections de mi-mandat.

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