En janvier dernier, le parquet de Paris avait classé les plaintes de ces deux femmes, et d'une troisième, faisant valoir que les faits n'avaient pas pu être "clairement établis" au cours des investigations.
Estimant que l'enquête n'avait pas cherché à creuser les "multiples contradictions et propos mensongers" dans les déclarations de Lomepal et de ses amis devant les policiers, Me Frédérique Pollet Rouyer a indiqué avoir déposé une nouvelle plainte, avec constitution de partie civile, confirmant une information de Libération.
La troisième femme qui avait vu sa plainte classée ne souhaite pas pour l'instant relancer la procédure judiciaire, a indiqué à l'AFP son avocat, Me Sacha Ghozlan.
"Pas plus de commentaires"
Sollicitée par l'AFP, la défense de Lomepal, Antoine Valentinelli de son vrai nom, a indiqué n'avoir "pas plus de commentaires à faire sur une affaire qui a déjà été minutieusement étudiée et tranchée par la justice".
Le rappeur parisien, âgé de 33 ans, avait constamment nié devant les policiers toute violence ou contrainte lors de ces rapports sexuels et dénoncé des "mensonges".
Faute d'éléments matériels plusieurs années après les faits allégués, l'enquête s'était concentrée sur les déclarations des parties, celles de leurs entourages, ou encore la façon dont les victimes ont pu dénoncer les faits.
En janvier, Lomepal avait annoncé le classement sans suite des premières plaintes sur ses réseaux sociaux, déclarant : "Je suis innocent". "Toute ma vie a été fouillée (...), tout le monde a été interrogé", soulignait-t-il.








