Ce mardi 18 novembre au matin, une opération mobilisant une quarantaine de policiers a conduit à plusieurs interpellations dans le cadre de l’enquête sur une violente agression survenue le 6 novembre au Pin, en Seine-et-Marne. Parmi les personnes arrêtées figure le rappeur Zola, de son vrai nom Aurélien N’zuzi Zola.
L’artiste, âgé de 26 ans, habite la commune. Il aurait participé à un déchaînement de violences, à l’encontre d’un jeune, au sein même de son domicile, selon une information du Parisien.
Trois amis de Zola ont également été interpellés, ce mardi, à Goussainville (Val-d’Oise), Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines) et à Paris, par les policiers de la brigade criminelle de la Section de la criminalité organisée et spécialisée et par leurs collègues du Raid. Tous ont été placés en garde à vue à Meaux, pour séquestration et violences avec arme en réunion.
Cette affaire aurait débuté jeudi 6 novembre, par l’envie d’un jeune homme de venir prendre en photo le rappeur devant son domicile avec deux de ses amis. Mais l’artiste ne voulait pas être importuné. Il était sorti de son domicile avec huit personnes cagoulées et munies d’armes de poing. La victime avait été poursuivie dans la rue, avant d’être rattrapée puis emmenée de force dans le domicile de Zola. Ses amis ont eux, réussi à s’échapper.
Ses vêtements brûlés
Toujours selon les informations recueillies par Le Parisien, le jeune homme de 19 ans a du ôter ses vêtements, qui ont été brûlés par ses agresseurs. Avant d’être roué de coups sur tout le corps, dans le logement, et de se retrouver avec l’arme de poing dans la bouche.
L'adolescent a ensuite été accompagné dans le sous-sol, où ses agresseurs avaient tiré des coups de feu en mode rafale avec une arme longue tout près de lui. Le groupe lui a ensuite lui dérobé son téléphone portable et sa carte bancaire. Deux heures plus tard, il a été raccompagné jusqu’à son véhicule. Il a reçu des menaces de mort s’il avertissait la police. Et les pneus de sa voiture avaient été crevés ainsi que son rétroviseur gauche cassé.
La victime est ensuite allé se réfugier chez des membres de sa famille.








