"Il s'agit d'inscriptions à caractère injurieux faites au feutre noir sur et autour de la porte d'entrée" de la mosquée Avicenne, dans le quartier populaire du Petit-Bard, a indiqué à l'AFP un responsable de la police.
La police a été appelée jeudi après-midi sur les lieux, mais les faits remonteraient à la soirée du 27 octobre, a-t-il précisé.
Le député écologiste Jean-Louis Roumegas, candidat à la mairie de Montpellier lors des municipales de mars prochain, a dénoncé dans un communiqué une "profanation" et une "attaque contre nos concitoyens musulmans, contre un lieu de paix et contre les valeurs mêmes de notre ville".
Il a accompagné sa déclaration d'une photo représentant les inscriptions tracées sur la porte de la mosquée, dont certaines sont particulièrement insultantes envers les femmes musulmanes.
"Que leurs auteurs soient identifiés et sanctionnés"
Le maire socialiste de Montpellier, Michaël Delafosse, a également condamné "fermement" cet "acte insupportable qui insulte nos concitoyens de confession musulmane". Il a promis de "mettre à disposition des enquêteurs" les images de vidéo protection pour "retrouver l'auteur de cet acte inadmissible".
"Je condamne fermement l'acte islamophobe commis à Montpellier. Les inscriptions découvertes sur la façade de la mosquée, dans le quartier du Petit-Bard, sont intolérables et contraires aux valeurs de notre République", a pour sa part déclaré le préfet de l'Hérault, François-Xavier Lauch.
"J'ai toute confiance en les forces de l'ordre pour que la lumière soit faite sur ces faits inacceptables et que leurs auteurs soient identifiés et sanctionnés", a-t-il ajouté.
"Voilà ce qui se passe quand la majorité des médias et une partie des organisations politiques banalisent et alimentent l'islamophobie", a estimé sur X la députée LFI Nathalie Oziol, elle aussi candidate à la mairie de Montpellier.








