Dans un message posté sur X, le préfet de police de Paris Laurent Nuñez a "félicité les enquêteurs de la Sûreté territoriale 75 qui, grâce à leurs investigations, ont permis l'interpellation de 4 individus suspectés d'être les auteurs de ces faits de violences inadmissibles commis lors de la fête de la Musique". Il a précisé que "l'enquête se (poursuivait)".
"Avisés d'une vidéo tournant sur les réseaux sociaux, montrant un homme en t-shirt bleu frapper violemment une femme au sol lors de la Fête de la musique, les enquêteurs de la Sûreté Territoriale de Paris ont ouvert une enquête", a expliqué pour sa part le parquet.
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"Coup de pied au visage"
"L'exploitation de la vidéo a révélé que l'homme au t-shirt bleu avait porté un coup à un homme déjà au sol", a poursuivi la même source.
Une femme "avait été violemment jetée au sol par un deuxième homme porteur d'un t-shirt (du club de football) PSG et un troisième homme au t-shirt bariolé", alors qu'elle tentait de s'interposer, a décrit le parquet.
Elle avait reçu "un coup de pied au visage" par l'un et son sac lui avait été arraché.
"Pendant ce temps, l'homme au t-shirt bleu s'en était pris à une troisième victime en lui portant un coup de poing puis en chutant au sol avec elle", a décrit le parquet.
Les trois victimes, identifiées, avaient porté plainte. Deux d'entre elles, dont la femme, "se sont vu reconnaître cinq jours d'incapacité de travail (ITT) par l'unité médico-judiciaire", a précisé le ministère public.
Peu de temps après les faits, "deux des suspects étaient revenus sur les lieux indiquant avoir fait tomber leur téléphone", ramassé par les policiers.
Contrôlés, "ils avaient été laissés libres faute d'éléments à ce moment-là", selon le parquet.
Les deux autres suspects ont été identifiés notamment "grâce à l'exploitation des lignes téléphoniques", a-t-on ajouté.
Selon une source policière, ils sont tous nés en Ile-de-France entre 1997 et 2003.