Dans la nuit et à la suite de publications sur les réseaux sociaux visant à "attaquer et à piquer des femmes lors de la Fête de la musique", 145 victimes de piqûres se sont manifestées auprès des services de police en métropole et en outre-mer, a précisé le ministère de l'Intérieur.
Plusieurs cas de piqûres
La préfecture de police de Paris a relevé 21 cas sur sa zone en Ile-de-France, dont 13 à Paris.
"Certaines victimes ont été prises en charge dans des hôpitaux afin de subir des analyses toxicologiques", a ajouté le ministère.
Douze personnes, soupçonnées d'être les auteurs de piqûres, ont été interpellées, selon le ministère. A Angoulême, par exemple, quatre personnes ont été interpellées. Elles auraient fait une cinquantaine de victimes, selon une source policière.
Au-delà de ce phénomène des piqûres, 371 personnes ont été interpellées (326 en 2024) au cours de la soirée, dont 89 à Paris (103 en 2024), selon le bilan du ministère. Il y a eu 305 gardes à vue (22 en 2024), dont 81 à Paris (75 en 2024).
Treize membres de forces de l'ordre ont été blessés (20 en 2024), 14 participants aux festivités ont été blessés grièvement et 1.477 légèrement.
Selon un décompte des sapeurs-pompiers, il y a eu 51 feux de véhicules et 39 feux sur la voie publique.