Les faits se sont produits mercredi 13 août à Périgueux. Comme le rapporte Ici, une fillette de 11 ans se trouvait dans sa chambre avec ses cousines, fenêtre ouverte, quand une flèche a atterri dans la pièce sur les coups de 22h, percutant le plafond avant de se planter dans un tableau posé sur le sol.
Sur la flèche, les jeunes filles découvrent un message enroulé sur lequel elles peuvent notamment lire, entre autres mots sexuels : "J'aime vos petits seins, ça m'excite trop."
L'enquête se dirige rapidement vers un voisin. Les filles racontent effectivement qu'elles ont observé un homme en bas de leur immeuble depuis plusieurs jours et que quelqu'un avait sifflé à la fenêtre une semaine auparavant, leur demandant de montrer leurs seins.
Sa mère reconnaît son écriture
Chez l'individu, déjà connu de la justice, notamment pour des délits routiers ou encore consommation et détention de drogue, les enquêteurs trouvent un arc avec des flèches identiques à celle qui a atterri dans la chambre.
L'homme de 35 ans avoue être le possesseur de l'arme, mais nie être l'auteur du tir. “Je vous jure que ce n’est pas moi”, lance-t-il au tribunal lundi 19 août lors de son procès.
Une défense qui n'a pas convaincu, surtout que la mère du prévenu a dit aux policiers pendant l'enquête reconnaître l'écriture de son fils sur le message. Il a été condamné à dix mois de prison ferme, et comme un sursis d'un an dans une autre affaire a été révoqué, il devrait donc y passer 22 mois.
Ici rapporte le témoignage de la mère de la fillette, qui, en raison du traumatisme subi, n'arriverait plus à entrer dans sa chambre : “Il a détruit la vie de ma fille. À 11 ans, c’est l’âge où on se construit où on commence à devenir jeune fille, aujourd’hui ça va être très compliqué pour elle.”
