Budget: les oppositions menacent de censure le gouvernement, la macronie salue un "moment de courage"

Crédit : Stephane Cardinale - Corbis/Corbis via Getty Images
Des oppositions vent debout qui brandissent sur X la menace d'une censure, la macronie qui salue "un moment de courage": voici les principales réactions aux mesures d'économie annoncées mardi par le Premier ministre pour réduire le déficit public. 
À voir également sur Brut

RN : "nous le censurerons"

 Marine Le Pen, RN : "Ce gouvernement préfère s’en prendre aux Français, les travailleurs et les retraités, plutôt que de faire la chasse aux gaspillages (...). Si François Bayrou ne revoit pas sa copie, nous le censurerons".

Jordan Bardella, RN : "La suppression de deux jours fériés, par ailleurs aussi chargés de sens que le lundi de Pâques et le 8 mai, est une attaque directe contre notre histoire, contre nos racines, et contre la France du travail. Aucun député RN n’acceptera cette mesure, qui relève de la provocation".

Eric Ciotti, UDR (allié du RN) : "Du sang et des larmes pour les Français, la dolce vita pour l’État obèse (...). On fait payer aux Français les incuries de la classe politique, sans aucune économie sérieuse sur l’immigration ni sur la dépense publique !"

Budget 2026 : François Bayrou propose de supprimer deux jours fériés

Gauche :"il faut faire partir Bayrou"

Jean-Luc Mélenchon, LFI : "Faire payer le grand nombre pour épargner les très riches (...) Attention nous approchons du point de non-retour. Les destructions et les injustices ne doivent plus être acceptées. Il est urgent de mettre un terme à la macronie. Il faut faire partir Bayrou".

Mathilde Panot, LFI : "Bayrou déclare la guerre sociale. Suppression de 2 jours fériés, non remplacement d’1 fonctionnaire sur 3, déremboursement des médicaments, attaque sur l'assurance chômage, sur les arrêts maladie, privatisations (...). Nous censurerons cette politique de malheur !"  

Marine Tondelier, Écologistes : "François Bayrou propose donc que le 8 mai, qui commémore la victoire contre le nazisme, ne soit plus férié. On doit le comprendre comment exactement ?"

Boris Vallaud, PS : "Demander toujours plus à ceux qui ont peu... et si peu à ceux qui ont beaucoup n'est ni sérieux ni efficace ni juste. Un budget brutal et inacceptable". 

Ian Brossat, (PCF) : "Ce n’est pas un budget, c’est une purge. 40 années de vie politique à rien faire et Bayrou explique aux Français qu’ils vont devoir cravacher plus sans rien y gagner. Quand est-ce qu’il dégage ?"

François Ruffin, Debout : "C'est une année noire qu'annonce Bayrou. Budgets gelés, malades ciblés, patrimoine de l'État soldé, retraités visés, précaires fragilisés, jours fériés sacrifiés... Mais quoi sur les dividendes records ? Les grandes fortunes ? Les Gafam ? Rien. Pas d'effort acceptable sans justice (...). Ce sera la censure bien sûr".

Macronie: des efforts "répartis"

Marc Fesneau, MoDem: "Le moment de vérité. Un moment de courage. Un plan global, aux efforts répartis avec justice et justesse (...). C'est désormais à nous tous, citoyens, engagés, responsables publics d'être à la hauteur du moment".

A voir aussi