Deux motions de censure contre le gouvernement de Sébastien Lecornu, l'une de La France Insoumise et l'autre du Rassemblement national, étaient débattues par les députés ce jeudi 16 octobre au matin.
Celle déposée par LFI a été rejetée juste avant, avec 271 voix sur les 289 requises.
Celle du RN, examinée dans la foulée, a recueilli 144 voix.
"Système politique à bout de souffle"
Avant le vote, Marine Le Pen avait dénoncé au perchoir l'"année noire fiscale" que représentera pour les Français "l'année blanche" inscrite dans le budget du gouvernement, disant attendre "la dissolution avec une impatience croissante".
Ce budget est "l'acte ultime, nous l'espérons, d'un système politique à bout de souffle", a affirmé la présidente des députés Rassemblement national en défendant la motion de censure de son parti contre le gouvernement de Sébastien Lecornu. Elle a dénoncé au passage l'"insondable sottise des postures" qui pourrait le "sauver".
"Unis par la terreur de l'élection"
Raillant le premier secrétaire du PS Olivier Faure, qui a accepté d'épargner le gouvernement en échange de la suspension de la réforme des retraites sans savoir par "quel véhicule juridique" et sans assurance que cela aboutisse, elle s'en est pris aussi à Laurent Wauquiez, le chef des députés LR, qui préfère "se dissoudre dans le socialisme" plutôt que de censurer.
"Désormais, ils sont tous d'accord pour concourir à éviter la tenue d'élections", "unis par la terreur de l'élection", a-t-elle dit.
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